Unia: le salaire minimum genevois lutte contre la pauvreté

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Avant la votation de 2020, 10,7% des femmes à Genève gagnaient moins de 4000 francs. Deux ans après l’introduction du salaire minimum, elles n’étaient plus que 3,3%.

Les salaires minimums cantonaux améliorent sensiblement la situation des femmes, selon le syndicat Unia. Les derniers chiffres du canton de Genève le prouvent.

Avant la votation de 2020, 10,7% des femmes à Genève gagnaient moins de 4000 francs. Deux ans après l’introduction du salaire minimum, elles n’étaient plus que 3,3%. Chez les hommes, la part des salaires inférieurs à 4000 francs est passée de 5,1 à 2,1%. Le salaire minimum agit là où il est le plus nécessaire.

«L’exemple de Genève montre que les salaires minimums conduisent concrètement à de meilleurs salaires pour les femmes. Mais il faut de bons salaires minimums sur tout le territoire, dans les conventions collectives de travail et dans la loi. Unia continuera de combattre les attaques contre les salaires minimums légaux, comme celles qui menacent actuellement le Parlement avec la motion Ettlin», explique Vania Alleva, présidente d’Unia.

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