Sunrise reste confiant pour 2025 et prend congé de Wall Street

AWP

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Les recettes de janvier à fin mars se sont étiolées de 3,3% à 722,1 millions de francs et l’excédent brut opérationnel hors frais de leasing (Ebitda al) ajusté a fondu dans une proportion similaire à 240,0 millions.

L’opérateur Sunrise Communications campe sur ses projections pour l’année en cours, à l’issue d’un premier partiel pourtant moins fructueux qu’attendu. L’émanation du mastodonte étasunien Liberty Global prévoit par ailleurs de retirer la réplique de son action helvétique du Nasdaq new-yorkais.

Les recettes de janvier à fin mars se sont étiolées de 3,3% à 722,1 millions de francs et l’excédent brut opérationnel hors frais de leasing (Ebitda al) ajusté a fondu dans une proportion similaire, à 240,0 millions.

La perte nette par contre a été ramenée à 1,3 million, à comparer avec un déficit de 127,2 millions un an auparavant, indique le groupe zurichois dans un compte-rendu intermédiaire lundi.

Les analystes consultés par AWP n’anticipaient guère un chiffre d’affaires en-deçà de 731 millions. L’Ebitda al ajusté par contre n’était pas attendu au-dessus de 237 millions.

La direction maintient sa feuille de route 2025. L’évolution des recettes doit demeurer stable sur un an, après une contraction de 0,6% en 2024. Doutant d’une atténuation à venir de la pression concurrentielle, le directeur général (CEO) André Krause a assuré en téléconférence que celle-ci se déplaçait désormais sur d’autres aspects que la seule question des prix. Les augmentations tarifaires annoncées en début d’année ont d’ailleurs été «mieux acceptées que nous l’attendions,» a souligné le patron.

Le chantier de l’intégration des clients d’UPC touche à sa fin, la migration des derniers abonnements étant agendée pour cet été.

L’Ebitda al ajusté, nouvel indicateur de rentabilité privilégié par l’opérateur, doit dans le pire des cas stagner et dans le meilleur scénario grappiller quelque points de pourcentage.

Le flux de trésorerie disponible est attendu dans une fourchette de 370 à 390 millions, malgré un reflux de 116,5 millions au premier trimestre.

Les actionnaires de leur côté peuvent compter sur un dividende de 3,42 francs par action de classe A et environ 34 centimes par action de classe B.

Good bye Wall Street

Sunrise indique vouloir retirer sa réplique de cotation «transitoire» sur le Nasdaq vers la mi-août, moins d’un an après le retour à la Bourse suisse du numéro deux helvétique des télécoms. La manoeuvre est motivée par un désir de simplification des processus de publications, ainsi que par des économies de coûts.

Les volumes de négoce ont été progressivement rapatriés vers la Bourse suisse depuis la réintroduction de l’action sur SIX en novembre dernier. La place zurichoise constitue depuis mars le principal site d’échange.

Evoquant un premier partiel sans grandes surprises, les analystes partagent la confiance affichée par la direction pour la suite des affaires.

Les investisseurs semblaient plus circonspects. A 10h39, la nominative Sunrise décrochait de 2,2% à 40,70 francs et figurait dans le grupetto d’un SPI en retrait de 0,16%.

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