Nordea AM gagne une banque cantonale comme premier partenaire de coopération

Communiqué, Nordea Asset Management

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«Le fait d’avoir gagné un premier partenaire en Suisse est avant tout, pour moi, une preuve de la grande qualité et de la robustesse de nos solutions d’indexation améliorée», explique Cristian Pappone, directeur général de Nordea AM en Suisse.

Nordea Asset Management gagne son premier partenaire de coopération en Suisse pour le modèle de partenariat récemment lancé de la gamme de produits Nordea BetaPlus.

Cristian Pappone, directeur général de Nordea Asset Management (NAM) en Suisse, en Autriche et au Liechtenstein, se réjouit de cette étape importante sur le marché suisse: «Nous avons commencé tout récemment la commercialisation de nos stratégies BetaPlus en Suisse, bien que Nordea Asset Management soit actif dans ce domaine depuis 2009.» Les actifs sous gestion de Nordea BetaPlus s’élèvent désormais à plus de 60 milliards d’euros.

Selon Cristian Pappone, cette envergure témoigne non seulement du fort intérêt pour les solutions d’indexation améliorée (Enhanced Indexing), mais aussi du positionnement de NAM comme l’un des principaux fournisseurs en Europe. «Le fait d’avoir gagné un premier partenaire en Suisse est avant tout, pour moi, une preuve de la grande qualité et de la robustesse de nos solutions d’indexation améliorée», poursuit Cristian Pappone. Le facteur décisif pour la collaboration avec la banque cantonale a été la consistance de la performance sur le long terme de l’approche de NAM.

Des partenaires stratégiques sélectionnés ont accès à une classe d’actions exclusive supplémentaire (appelée classe I3). Selon le modèle de partenariat, cet accès peut être limité à certains modules spécifiques ou couvrir l’ensemble des modules. NAM offre ainsi aux CIO de banques tierces ainsi qu’aux gestionnaires de portefeuilles en charge de mandats de gestion une solution très attrayante et flexible pour intégrer nos modules BetaPlus dans leurs mandats. Par exemple, les clients peuvent librement choisir leur fournisseur d’indices, les régions et pays ainsi que l’approche (pondération par le marché, par le PIB ou encore par l’empreinte carbone). De plus, la tracking error peut être librement défini entre 1 pour cent et 2 pour cent, et il est également possible de considérer des souhaits particuliers en matière d’ESG. «Notre principale expertise demeure le climat et la décarbonisation. Nous sommes leaders en Europe dans ce domaine. Ainsi, nous pouvons ajuster BetaPlus de manière très flexible en fonction des objectifs de décarbonisation de nos clients», explique Pappone.

En parallèle au lancement de ce modèle de partenariat, NAM continue à élargir sa gamme. NAM étudie actuellement le lancement de modules spécialement conçus pour notre clientèle suisse. Les premières analyses sont très prometteuses et les discussions avec les partenaires intéressés battent déjà leur plein.

Qu’est-ce que BetaPlus?

Lancé dès 2009, Nordea BetaPlus bénéficie d’un historique de performance de 16 ans. Cette gamme de produits est la réponse de NAM à l’investissement passif et combine le meilleur des stratégies passives et actives. Contrairement aux fonds indiciels classiques, les stratégies BetaPlus ne se contentent pas de répliquer un indice de référence en suivant un ratio de 1:1, mais visent à générer une surperformance et donc une valeur ajoutée pour les investisseurs. En même temps, le risque actif reste limité grâce à un objectif  de tracking error de 1 pour cent.

Rendement régulier supérieur à l'indice de référence


Approche factorielle comme principal moteur de la surperformance

L’approche BetaPlus Enhanced Indexing suit un processus d’investissement en plusieurs étapes.

  1. Premièrement, l’indice de référence servant d’univers d’investissement est défini. Cet indice est ensuite systématiquement divisé en régions (par exemple Amérique du Nord, Europe, Japon, etc.), puis en secteurs (par exemple secteur financier, secteur de la santé). Ces segments ainsi créés forment des groupes homogènes aux caractéristiques comparables et servent de base aux étapes suivantes.
  2. Au sein de chaque segment, les entreprises sont soumises à un processus de sélection et de classement détaillé, basé sur six primes de risque : Quality, Value, Growth, Long-Term Momentum, Earnings Revisions et Reversals. Une caractéristique unique de l’approche de Nordea est le traitement du facteur Growth en tant que prime de risque distincte. Les facteurs stratégiques Value et Quality sont particulièrement mis en avant et représentent ensemble au moins 50 pour cent du poids alloué dans chaque segment. Le poids restant est réparti entre les quatre autres facteurs, avec des ajustements selon les segments, basés sur la performance historique et la pertinence.
  3. Après le classement des actions au sein de chaque segment, l’équipe de gestion de portefeuille sélectionne les candidats pour la liste Alpha. La construction du portefeuille suit un processus d’optimisation rigoureux, respectant des contraintes spécifiques, notamment des pondérations actives maximales et des limites e de tracking error.
  4. Enfin, une surcouche qualitative basée sur des règles (qualitative overlay) guide la mise en œuvre du portefeuille. Cette étape intègre des signaux de momentum à court terme afin d’optimiser le timing des transactions et d’assurer une gestion des coûts efficace.
    Outre le modèle factoriel de Nordea Asset Management, qui est principalement responsable de la surperformance effective depuis 2009, les frais jouent également un rôle clé. Grâce au processus d’investissement efficace, les conditions sont pratiquement équivalentes à celles des produits passifs classiques (ETFs ou autres fonds indiciels).

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