La Banque cantonale de Glaris (GLKB) a, à l’instar de nombre de ses consoeurs, pâti des baisses de taux décidées l’an dernier par la Banque nationale suisse. Le bénéfice net a fondu de 6,6% sur un an pour s’établir à 24,3 millions de francs.
Première source de revenus, les activités porteuses d’intérêts ont livré un résultat net amoindri de près de 13% à 58,5 millions, nonobstant une progression des volumes de créances. L’essor des gains tirés des commissions et prestations de services (de 2,2% à 17,3 millions) comme de ceux issus du négoce (de 4,3% à 16,5 millions) n’ont pas suffi à redresser la barre. Le produit d’exploitation s’est ainsi affaissé de 3,6% à 98,5 millions, égraine un compte-rendu diffusé jeudi.
Les charges ont marginalement enflé de 0,3% à 64,8 millions. Le résultat d’exploitation a chu de 9,6% à 28,8 millions. Le ratio coûts/revenus s’est affiché à 63,2%
La somme au bilan a franchi un cap, s’établissant à 9,1 milliards à la faveur d’une augmentation de 3,9%. Le volume de créances hypothécaires s’est enrobé de 2,8% à 6,03 milliards, tandis que les dépôts des clients ont bondi de 7,6% à 824,1 millions.
L’établissement de Suisse orientale revendique à fin décembre un taux de couverture de fonds propres de 231,6%, nettement supérieur au seuil de 165% imposé par le canton de Glaris. Ledit canton et ses communes percevront un total de 14,9 millions de francs de rémunération au titre de 2024, dont 2,5 millions pour la garantie d’Etat. Le calcul comprend une réduction de 10 centimes du dividende par action, à 1,00 franc tout rond.
La direction ambitionne à l’horizon 2026 de maintenir le niveau de ses fonds propres au-delà de 17,0%, contre 18,5% fin décembre, ainsi que d’améliorer le ratio coûts/revenus à voire sous 62,0%. Le rendement sur fonds propres doit gagner au moins une trentaine de points de base pour atteindre voire dépasser 7,0%.