Depuis un certain temps déjà, l’économie de notre pays est en pleine effervescence. La vitalité du marché a nécessité la création d’un nombre important d’emplois qu’il a été possible de pourvoir, entre autres, grâce aux travailleurs étrangers. La courbe démographique a ainsi poursuivi sa progression à la hausse, en particulier dans notre canton qui sort en tête de liste.

Bien évidemment, cette évolution impacte la demande sur le marché immobilier. Malgré un contexte économique toujours instable, des taux d’intérêts qui peuvent sembler encore élevés et des coûts de construction conséquents, les futurs propriétaires et les promoteurs se montrent impatients d’investir dans la pierre. Le principal défi à l’heure actuelle réside dans la rareté des terrains à bâtir. Cette tendance découle notamment de la révision de la loi sur l’aménagement du territoire qui vise à réduire les zones à bâtir surdimensionnées et qui rend le classement de ces zones plus difficile. Selon la loi de l’offre et de la demande, ce paramètre accentue l’augmentation des prix de l’immobilier, en particulier des appartements en PPE. Au chapitre des logements locatifs, la pénurie va s’intensifier et provoquer une pression sur les prix des loyers.

Dans ce contexte, l’engouement pour la rénovation énergétique des bâtiments ne cesse de croître. Il n’est pas seulement une réponse aux défis environnementaux actuels, mais constitue également une stratégie économique judicieuse. Celles et ceux qui ont la chance d’être propriétaires reconnaissent sûrement l’opportunité que représente la rénovation énergétique. En effet, la plus-value obtenue grâce à l’installation d’un système énergétiquement plus efficient se concrétise après quelques années déjà. En cas de revente également, un bien immobilier optimisé du point de vue de la durabilité obtiendra certainement un meilleur prix.