Si les résolutions de l’OMS ne sont pas contraignantes, avec ses rapports, l'organisation dicte l’agenda mondial en matière de santé. Les exemples passés incluent le VIH, le paludisme, les maladies tropicales négligées, les maladies non transmissibles et la santé mentale.
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Tout d’abord, de vastes ressources sont nécessaires pour continuer à faire progresser l’état de santé dans le monde. Pour la première fois, l’AMS lancera un «cycle d’investissement de l'OMS». L’objectif est d’expliquer aux donateurs pourquoi il est judicieux, d’un point de vue économique, de mettre des ressources à la disposition de l’OMS afin de recueillir USD 7,1 milliards supplémentaires sous forme de contributions volontaires des États membres pour la période de 2025 à 2028, en plus des contributions ordinaires de l'ordre de USD 4 milliards. L’OMS estime à USD 35 le rendement économique de chaque dollar alloué à la santé.
Deuxièmement, sur la base des enseignements tirés de la pandémie de Covid-19, sur quelle voie les membres peuvent-ils se mettre d'accord pour améliorer la préparation au niveau mondial en cas d'épidémies mortelles? Compte tenu des désaccords sur le partage des informations concernant les agents pathogènes à l’origine des pandémies et sur la manière de les combattre, la prochaine étape pourrait consister à modifier le règlement sanitaire international de l’OMS afin d'indiquer explicitement que les pays doivent investir dans leur capacité à détecter, alerter et contenir les pandémies, et de codifier la nécessité de coopérer au niveau international.
Troisièmement, compte tenu de la polarisation croissante des États membres sur plusieurs questions, quel sera le degré de consensus possible sur les points de l'ordre du jour relatifs à la santé, à la guerre, aux conflits et aux services d'urgence, ainsi qu'à la santé sexuelle et génésique et à l'égalité des sexes?
Comme souligné lors du petit-déjeuner de la Fondation de l’OMS qui s'est tenu mercredi et qui avait pour thème «Ahead of the Curve: Investir dans un avenir plus sain», le champ d’action de la philanthropie stratégique est immense. Il couvre un large éventail de sujets, tels que le renforcement de la santé mentale globale, la préparation à la prochaine situation d’urgence, l’élaboration de solutions pour faire face aux effets du changement climatique sur la santé, ainsi que le développement et le maintien de la technologie et de l’innovation à des fins d’impact social.