Le crédit-cadre devrait être porté à deux milliards de francs si la Suisse et l’Union européenne se mettent d’accord d’ici au 30 juin 2022 pour une participation helvétique aux programmes de recherche européens.
La Suisse doit doubler sa contribution à la cohésion européenne. La Commission de politique extérieure du National a adopté lundi une demande en ce sens, selon Eric Nussbaumer (PS/BL).
Le crédit-cadre devrait être porté à deux milliards de francs si la Suisse et l’Union européenne se mettent d’accord d’ici au 30 juin 2022 pour une participation helvétique aux programmes de recherche européens, à savoir Horizon Europe et Erasmus+, selon le conseiller national Eric Nussbaumer (PS/BL).
Il s’agit quasi d’une tentative de sauvetage d’une association de la Suisse à ces différents programmes, a précisé à Keystone-ATS M. Nussbaumer. La commission de politique extérieure du National devrait communiquer à ce propos mercredi.
Mardi, c’est la commission AELE/UE, présidée par Eric Nussbaumer, qui tiendra séance à Bruxelles. On ignore encore si le thème du fonds de cohésion y sera à l’ordre du jour.
Il y a une semaine, le chef de la diplomatie helvétique Ignazio Cassis et le commissaire européen Maros Sefcovic se sont mis d’accord pour tirer un bilan intermédiaire en janvier 2022. L’UE attend un «signal politique fort» de la part de la Suisse.
Une contribution doublée serait un argument de poids pour le Conseil fédéral. Bruxelles a en effet signalé que si la Suisse soumettait une proposition concrète, cela ouvrirait la porte à des progrès rapides vers une relation plus stable.
Le 26 mai, le Conseil fédéral a unilatéralement rompu les négociations sur l’accord-cadre institutionnel avec l’UE. Depuis, les relations entre la Suisse et l’UE se sont passablement refroidies.