Le contre-projet du Parlement ne va pas suffisamment loin, estime le président du parti Gerhard Pfister.
Les Suisses voteront sur l’initiative du Centre «pour des primes plus basses». Le parti maintient son texte, a annoncé jeudi son président Gerhard Pfister. Le contre-projet du Parlement ne va pas suffisamment loin, a-t-il dit aux médias.
L’augmentation des primes maladies est sans fin et cela menace les ménages qui doivent déjà lutter avec la hausse des loyers et des coûts de l’énergie, selon M. Pfister. Et d’estimer que le Centre est le seul parti qui empoigne le problème à la source.
Le texte centriste propose d’introduire un frein aux coûts, qui devraient évoluer en fonction de l’économie et des salaires. Mais pour les autres partis, l’initiative ne tient pas compte de facteurs comme la démographie, les progrès médico-techniques et la dépendance des salaires par rapport à l’évolution conjoncturelle.
Estimant qu’il était toutefois nécessaire d’agir pour freiner la hausse des coûts dans l’assurance obligatoire, le Parlement a adopté le contre-projet indirect du Conseil fédéral qui propose des mesures plus ciblées.