Le gestionnaire d’actifs VanEck liste aujourd'hui le VanEck Uranium and Nuclear Technologies UCITS ETF à la bourse suisse SIX. Ce nouvel ETF (Exchange-Traded Funds) permet aux investisseurs d'investir dans des sociétés opérant dans les domaines de l'uranium et de l'énergie nucléaire.

«La réduction des émissions de CO2 est une préoccupation mondiale», explique Martijn Rozemuller, CEO de VanEck Europe. «Dans ce contexte, l’énergie nucléaire, dont la production génère très peu de carbone, a regagné en pertinence. Au regard des récents bouleversements géopolitiques et du débat sur l'indépendance énergétique de l’Europe, l’uranium et la production d’énergie nucléaire ont retrouvé leurs lettres de noblesses. L'UE semble en avoir pris conscience et a récemment intégré l'énergie nucléaire dans la taxonomie climatique européenne. En outre, des chercheurs aux États-Unis ont réussi en décembre 2022 une prouesse dans le domaine de la fusion nucléaire, où, pour la première fois dans l'histoire, le processus de fusion a généré plus d'énergie qu'il n'en a consommé. Cette technologie d’avenir, mais également de nouvelles approches comme les réacteurs à sel liquide pourraient apporter une contribution très importante à notre approvisionnement énergétique à moyen et long terme.»

«La France, premier producteur européen d'énergie nucléaire, a annoncé en 2022 son intention de mettre en service au moins 14 nouvelles centrales nucléaires d'ici 2050 pour renouveler son réseau électrique», ajoute Kamil Sudiyarov, chef de produit chez VanEck. «Le gouvernement néerlandais a également annoncé la construction de deux nouveaux réacteurs afin de rendre le pays moins dépendant des combustibles fossiles.»

Avec une approche pure play, l'ETF vise à l'avenir à investir uniquement dans des actions de sociétés qui réalisent la majorité de leur chiffre d'affaires dans l'uranium ou dans l'infrastructure de l'énergie nucléaire. Il peut s'agir, entre autres, d'entreprises ayant des activités liées à la construction ou à la maintenance d'installations nucléaires ou bien qui fournissent des technologies et des services à l'industrie nucléaire. De même, les entreprises impliquées dans le développement et la commercialisation de réacteurs à fusion nucléaire ou de réacteurs à sels liquides peuvent être incluses dans l'ETF. Toutefois, en raison du manque de sociétés liquides pure play dans le secteur de l'énergie nucléaire, l'ETF est actuellement investi dans des sociétés dont le chiffre d'affaires lié à l'uranium et à l'énergie nucléaire représente moins de 50 pour cent du chiffre d'affaires total.

Pour ce faire, le VanEck Uranium and Nuclear Technologies UCITS ETF suit l'indice MarketVector™ Global Uranium and Nuclear Energy Infrastructure. L'indice permet également d'inclure des fonds cotés en bourse qui répliquent le prix spot de l'uranium ou qui investissent dans l'uranium physique. L'ETF exclut les sociétés qui ont commis de très graves violations des normes sociales, qui réalisent des ventes d'armes controversées ou qui dépassent certains seuils de ventes dans différents secteurs critiques, y compris les combustibles fossiles.

Risque lié au marché des actions: les cours des titres du fonds sont soumis aux risques inhérents à l'investissement sur le marché des titres, y compris les conditions économiques générales et les baisses soudaines et imprévisibles des cours. Un investissement dans le fonds peut entraîner des pertes.

Risque de concentration sectorielle ou professionnelle: les actifs du fonds peuvent être concentrés dans un ou plusieurs secteurs et industries. Le fonds peut être soumis au risque que des conditions politiques, économiques ou autres ayant un impact négatif sur les secteurs ou les branches concernés aient un effet négatif plus important sur sa performance que si les actifs du fonds étaient investis dans une plus grande diversité de secteurs et de branches.