Plongeon des flux ETF européens

Marlène Hassine Konqui et Kristo Durbaku, Lyxor ETF

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Les nouveaux actifs nets ont reculé à 992 millions d'euros, contre 7,9 milliards d'euros en février.

Les flux entrants du marché des ETF européens se sont nettement essoufflés en mars. Les nouveaux actifs nets ont reculé à 992 millions d'euros, contre 7,9 milliards d'euros en février. Les actions ont une nouvelle fois attiré l'essentiel des capitaux (1,3 milliard d'euros), tandis que les ETF obligataires ont signé un mois négatif pour la première fois depuis fin 2016 (-334 millions d'euros).

Bien qu'elles aient devancé les obligations avec une marge confortable, les actions ont tout de même connu une période plus morose. Les flux en faveur des actions américaines ont ralenti, quoiqu'ils aient bien résisté (1,4 milliard d'euros). Si les capitaux à destination des actions japonaises se sont inversés, il s'agit tout de même du meilleur début d'année jamais enregistré pour cette classe d'actifs. Les actions européennes (-2 milliards d'euros) ont subi l'essentiel des sorties. En revanche, les actions monde ont bénéficié d’un rebond significatif et les actions émergentes ont de nouveau réalisé un mois robuste (1,4 milliard d'euros). Les flux sur les matières premières sont restés stables, à 38 millions d'euros. 

Les flux obligataires sont passés en territoire négatif le mois dernier, en grande partie car les ETF sur le crédit investment grade ont enregistré le pire mois de leur histoire (-1,2 milliard d'euros). Les obligations indexées sur l'inflation ont, elles aussi, perdu du terrain. Le constat est meilleur pour les obligations souveraines des marchés développés, quoique les flux sur les emprunts d'Etat européens aient légèrement ralenti. Les obligations souveraines des marchés émergents sont repassées dans le rouge, à -438 millions d'euros.