Réflexion de la semaine
Le mois de juillet a été marqué par une forte rotation du marché, l’indice S&P 500 équipondéré ayant affiché sa meilleure performance mensuelle en trois ans par rapport à l’équivalent pondéré par la capitalisation boursière. Comme les deux indices sont composés des mêmes titres, il n’est pas étonnant qu’ils aient été fortement corrélés par le passé. La fin récente de cette corrélation met en évidence les différences de profil de risque de plus en plus grandes entre les deux. L’exposition aux mégacapitalisations en est la meilleure illustration: les titres qualifiés de «sept magnifiques» représentent 33% de l’indice traditionnel et 1,4% de l’indice équipondéré. Nous estimons qu’il est possible que la rotation des actions américaines se poursuive dans le contexte de la diversification des bénéfices. Il faut toutefois avoir conscience que basculer vers un indice équipondéré est une décision nettement plus volontariste aujourd’hui que dans le passé. Une approche dynamique qui se veut sélective parmi les «sept magnifiques» mais aussi pour le reste de l’indice convient peut-être mieux à de nombreux investisseurs.