State Street réagit à la chute des marchés mondiaux

State Street

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Suite aux turbulences survenues initialement aux USA hier soir, Michael Metcalfe (photo), Sophia Ferguson et Antoine Lesné vous proposent leurs analyses.

En réaction à l'effondrement des marchés mondiaux, Michael Metcalfe, Directeur de la stratégie Global Macro chez State Street Global Markets, Sophia Ferguson, gestionnaire de portefeuille senior pour les titres à revenu fixe actifs et les devises chez State Street Global Advisors, et Antoine Lesné, responsable de la stratégie et des études EMEA des ETF SPDR, donnent leur avis. 

Michael Metcalfe
L'espoir de voir le quatrième trimestre offrir une fin d'année facile pour les investisseurs allait toujours être optimiste. Il est à noter que même si les marchés boursiers américains ont atteint des sommets records le mois dernier, ce qui a aidé à mesurer la confiance des entreprises et des consommateurs par le biais des sommets cycliques ou en accord avec ceux-ci, les investisseurs sont devenus de plus en plus prudents.   
Les investisseurs ont réduit leurs avoirs en actifs risqués en août et en septembre, ce qui a porté notre indice de confiance des investisseurs à son plus bas niveau en plus de cinq ans à la fin du mois dernier. Les investisseurs étaient apparemment préoccupés par le fait que toutes les bonnes nouvelles se trouvaient dans les prix et l'action sur les prix jusqu'à présent au quatrième trimestre a confirmé cette prudence.  
Il devient clair que face au plein emploi et à l'inflation visée, de meilleures nouvelles économiques américaines seront maintenant accueillies par une Fed moins accommodante qui a l'intention de ramener les taux à la neutralité et peut-être plus. Pendant ce temps, en dehors des Etats-Unis, les pièges politiques potentiels de Brexit, le budget italien et le différend commercial entre les Etats-Unis et la Chine continuent de peser sur le sentiment. 

Sophia Ferguson 
Il est intéressant de constater que nous n'avons pas assisté à un mouvement plus significatif des écarts de rentabilité sur 10 ans aux États-Unis. Les seuils de rentabilité ont eu du mal à s'élargir en même temps que les rendements, ce qui donne à penser que cette évolution n'est pas due à une hausse des anticipations d'inflation, mais plutôt à un mouvement des rendements réels. Nous surveillerons de près l'évolution de l'indice de référence aujourd'hui pour voir s'il y a des signes d'une accélération prochaine, mais nous demeurons sceptiques quant à la mesure dans laquelle les hausses salariales se répercuteront sur les pressions inflationnistes au sein de l'économie. 

Antoine Lesné 
L'Europe rattrape son retard sur la séance brutale d'hier aux Etats-Unis, avec le rallye des Etats souverains du noyau dur de l'euro et la chute des actions.  
Les volumes d'échange du jour au lendemain ont été énormes, le marché américain ayant vu la majeure partie des actifs changer de mains. Pour notre exposition la plus importante aux actions américaines, par exemple, les volumes d'hier étaient 3,1 à 3,2 fois supérieurs à la moyenne des 30 derniers jours, avec près de 60 milliards de dollars qui ont changé de mains hier pour notre seul produit phare. Nous avons également vu d'importants flux sur le marché secondaire des ETF, qui sert habituellement d'amortisseur de la volatilité du marché.   
Cela dit, bien que nous soyons conscients de l'élan potentiel qui pourrait s'installer autour de cette vente, les fondamentaux ne clignotent pas encore en rouge.

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