Jeux Olympiques et Euro 2024: un impact économique limité mais une opportunité sur de nombreux secteurs

ODDO BHF

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Les secteurs du tourisme, des transports, des boissons et des biens de consommation devraient être les principaux gagnants.

En amont des Jeux Olympiques d’été et de l’Euro de football 2024, nous identifions 6 valeurs à privilégier: JCDecaux, Accor, Sodexo, adidas, Unibail-Rodamco-Westfield et easyJet. Alors que ces deux évènements sportifs majeurs ne devraient pas avoir d’impact significatif sur les économies hôtes à moyen terme, les impacts microéconomiques et sectoriels devraient être plus marqués. Les secteurs du tourisme, des transports, des boissons et des biens de consommation devraient être les principaux gagnants. Quelques valeurs des médias et de l’immobilier devraient aussi en bénéficier. Les enjeux ESG seront importants, notamment liés à l’alimentaire et au capital humain.

Deux événements sportifs majeurs en Europe en 2024

L’Europe va accueillir deux événements sportifs majeurs en 2024: l’Euro et les Jeux Olympiques d’été. Le premier est, par nature, organisé en Europe tous les 4 ans. Toutefois, la combinaison avec les Jeux Olympiques d’été sur le sol européen est moins fréquente. Les deux dernières fois qu’ils se sont combinés étaient en 2012 (Jeux Olympiques de Londres) et 2004 (Jeux Olympiques d’Athènes). Le premier événement est donc l’Euro de football qui sera organisé en Allemagne du 14/06 au 14/07 (10 villes), le second les Jeux Olympiques d’été qui se dérouleront en France du 26/07 au 11/08. Nous pouvons ajouter les jeux paralympiques qui se tiendront du 28/08 au 08/09. Pour les Jeux Olympiques et les jeux paralympiques, 15 millions de visiteurs sont attendus en France (dont 3 millions avec billets) et pour l’Euro 2024 7 millions (dont 2,7 millions avec billets) en Allemagne.

Un impact macroéconomique limité voire insignifiant

Si l’accueil des Jeux Olympiques à Paris et de l’Euro de football en Allemagne est un motif de fierté pour les pays hôtes, les bénéfices économiques seront très limités voire nuls à moyen terme, spécialement dans le cas où l’hôte est déjà un pays développé ou une destination touristique reconnue. Il peut y avoir quelques effets transitoires (hausse ponctuelle des dépenses, puis rechute) mais pas d’effet durable. Aucune étude ne montre par exemple que les Jeux Olympiques de Londres en 2012 aient eu le moindre impact macroéconomique durable.

Un impact sectoriel et microéconomique nettement plus prononcé

Aucun impact macroéconomique significatif n’est attendu, mais les impacts microéconomiques et sectoriels devraient être plus marqués. Les flux touristiques associés à ces événements conduisent à un surplus de consommation et donc une opportunité de CA. Nous avons identifié plusieurs secteurs profitant de ces événements: médias, hôtellerie, loisirs, restauration, boissons, spiritueux, biens de consommation, immobilier et transports. Les approvisionnements durables, la gestion des déchets et le capital humain sont les principaux enjeux ESG des groupes exposés à ces évènements.

6 valeurs à privilégier en amont des Jeux Olympiques et de l’Euro 2024

Sur la base de notre analyse des 43 valeurs de ces secteurs sous couverture, nous avons retenu 6 titres à privilégier en amont de ces événements sportifs. Outre une opportunité additionnelle de CA au cours de l’été 2024 (et donc des T2 et T3), chacune de ces valeurs présente des fondamentaux particulièrement attractifs. Nous estimons donc que le catalyseur court terme que pourraient constituer les Jeux Olympiques et l’Euro 2024 sont un argument de plus pour réitérer nos opinions Surperformance sur les 6 titres suivants: JCDecaux (OC: 22 euros), Accor (OC: 48 euros), Sodexo (OC: 98 euros), adidas (OC: 242 euros), Unibail-Rodamco-Westfield (OC: 80 euros) et easyJet (OC: 710p).

 

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