Varo Energy, qui exploite notamment la raffinerie de Cressier, renonce à son projet d’introduction imminente à la Bourse d’Amsterdam (Euronext Amsterdam) annoncé mi-mars. Le succinct communiqué publié mardi soir se contente d’évoquer des «conditions de marché» pour motiver sa marche arrière.

L’opération ne devait concerner que les actions existantes du groupe, détenues conjointement par Vitol, North Sea et Carlyle. Le flottant devait représenter 30 à 40% du capital-actions, hors traditionnel option de surallocation de jusqu’à 15%.

Varo Energy a enregistré l’an dernier un chiffre d’affaires de 13,4 milliards de dollars, pour un excédent d’exploitation de 371 millions de francs, en hausse de 13% sur un an.

La société détient l’intégralité de la raffinerie de Cressier et près de la moitié de celle de Bayernoil. Son portefeuille comprend encore une usine de bitume, 144 points de distribution de carburant, 232 commerces de détail et 12 postes de soutage.
 

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