Roche poursuit l’évaluation de l’Actemra contre le COVID-19

AWP

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Des résultats ont mis en avant une réduction du risque de décès à 29% chez les patients atteints de formes graves de la maladie ayant reçu l’anti-inflammatoire de Roche, contre 33% dans le groupe de patients témoin.

Roche poursuit ses propres recherches autour de son Actemra (tocilizumab) contre la pneumonie associée au COVID-19, assure le géant rhénan dans la foulée de la publication jeudi des résultats encourageants de l’étude «Recovery» menée outre-Manche.

N’ayant pas eu accès aux données, le laboratoire préfère dans une prise de position adressée à AWP ne pas commenter les résultats britanniques en détail et rappelle que d’autres initiatives externes évaluant l’efficacité et la tolérabilité de son médicament sont en cours.

Le programme d’envergure national soutenu par l’Université d’Oxford a mis en avant une réduction du risque de décès à 29% chez les patients atteints de formes graves de la maladie ayant reçu l’anti-inflammatoire du groupe rhénan, contre 33% dans le groupe de patients témoin.

Les recherches ont aussi confirmé un raccourcissement de la période d’hospitalisation et une réduction de la nécessité de recourir à des respirateurs artificiels.

Roche prévoit de livrer dans les prochaines semaines les résultats de l’étude «Remdacta» menée conjointement avec son homologue californien Gilead Sciences sur l’administration combinée de l’Actemra (tocilizumab) et de l’antiviral Veklury (remdesivir) sur des patients Covid-19 hospitalisés.

La multinationale continue par ailleurs l’analyse des résultats de ses propres programmes de recherche Covacta - qui n’a pas concrétisé son critère primaire d’évaluation - et Empacta - dont elle a récemment revendiqué le succès.

Nonobstant de précédents résultats d’études mitigés, l’Actemra est désormais la seconde substance à avoir démontré une amélioration des chances de survie chez les patients gravement affectés par la Covid-19 dans le cadre d’une vaste étude randomisée contrôlée par placebo, salue vendredi Stefan Schneider, de Vontobel. L’analyste prévoit que la combinaison d’Actemra et de dexaméthasone s’imposera comme standard de traitement pour les patients présentant de faibles taux d’oxygénation en plus d’inflammations.

A la Bourse, le bon de jouissance Roche a terminé en hausse de 0,2% à 313,20 francs, dans un SMI en rebond de 0,25%.

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