Metro Bank cherche des liquidités et dévisse à Londres

AWP

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L’entreprise réfléchit «à la meilleure manière d’améliorer ses ressources en capital», en particulier en lien avec des titres de dette «de 350 millions de livres arrivant à échéance en octobre 2025».

La banque britannique Metro Bank dévissait de plus de 30% jeudi à la Bourse de Londres après avoir annoncé qu’elle envisageait une levée de fonds ou des cessions d’actifs, les investisseurs s’inquiétant des efforts de l’entreprise pour renforcer son bilan.

L’entreprise réfléchit «à la meilleure manière d’améliorer ses ressources en capital», en particulier en lien avec des titres de dette «de 350 millions de livres (404 millions d’euros) arrivant à échéance en octobre 2025», selon un communiqué.

Selon des informations de presse, la banque cherche à lever jusqu’à 600 millions de livres (693 millions d’euros).

La banque évalue «une gamme d’options, y compris une combinaison d’émission d’actions ou de titres d’emprunt ou de refinancement et de vente d’actifs», poursuit l’entreprise, ajoutant qu’»aucune décision n’a été prise».

Le titre de Metro Bank reculait de 30,30% à 35,20 pence à la Bourse de Londres peu après 15H00 GMT. Depuis son entrée en Bourse en 2016, l’action de la banque a perdu plus de 98% de sa valeur.

Mais «la société continue de respecter ses exigences minimales en matière de capital», a toutefois assuré dans un communiqué Metro Bank, lancée par un homme d’affaires américain en 2010, et qui fut la première banque de détail ouverte depuis un siècle au Royaume-Uni.

La banque a accumulé «un énorme déficit de confiance» depuis 2019, lorsqu’elle avait annoncé avoir «mal rapporté la valeur de son portefeuille de prêts» et qu’»elle avait dû lever 350 millions de livres de capital supplémentaire» à grands frais, rappelle Michael Hewson de CMC Markets.

Puis des questions ont également été soulevées concernant la gouvernance d’entreprise, la banque faisant l’objet d’une enquête des régulateurs pour avoir manipulé de l’argent en provenance d’Iran et de Cuba, deux pays soumis à des sanctions de l’UE et des États-Unis, poursuit-il.

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