L’industriel zurichois Klingelnberg a profité d’entrées de commandes vigoureuses lors de son exercice décalé 2023/24, clos à fin mars. Cette demande solide n’a pas empêché un léger recul du chiffre d’affaires. Le dividende est proposé à la hausse.
Les entrées de commandes ont atteint 311,4 millions d’euros, en progression de 3,7% sur un an, indique jeudi le constructeur de machines d’engrenage. Le carnet d’ordres a progressé de 3%. Dans son communiqué, Klingelnberg revendique une demande pour ses produits à des niveaux «record».
Le chiffres d’affaires s’est lui tassé de 1,8% à 303,5 millions d’euros. Plus de la moitié des ventes (55,5%) sont réalisées en Asie, tandis que la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (Emea) couvre 31,1% des recettes. La direction se réjouit de la résilience des affaires du groupe dans un contexte difficile.
La division Bevel Gear a vu ses commandes augmenter de 4,9% à 87,5 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires de 89,1 millions. L’unité Cylindrical Gear a généré 111 millions de volumes d’ordres (+6,1%) et réalisé 95,7 millions de ventes. Le segment Measuring Centers a enregistré des revenus de 98,6 millions tandis que les commandes ont crû de 8,8% à 96,8 millions.
Klingelnberg a amélioré sa rentabilité opérationnelle, son résultat avant intérêts et impôts (Ebit) ayant grappillé 1,3% à 25,1 millions d’euros. Le bénéfice net s’est étiolé de 3,6% à 17,2 millions.
Le conseil d’administration propose le versement d’un dividende amélioré d’un quart ou 10 centimes à 0,50 franc. L’assemblée générale du 20 août aura le dernier mot.
Le groupe basé à Zurich annonce par ailleurs le remplacement du directeur général et administrateur délégué Jan Klingelnberg, qui souhaite se concentrer sur ses activités au sein du conseil d’administration. Le chef opérationnel Philipp Kannengiesser va prendre la tête de l’industriel.
Pour l’exercice 2024/25, le groupe s’attend à une nouvelle «année couronnée de succès» avec une production à pleine capacité. Les recettes devraient légèrement croître et la marge Ebit dépasser 8%, comme lors de l’année écoulée.