Logitech procède à des acquisitions en toute discrétion

AWP

1 minute de lecture

«Les rachats que nous avons réalisés récemment n’étaient pas suffisamment grands pour que nous soyons obligés de les divulguer», a indiqué son directeur général (CEO) Bracken Darrell.

Le fabricant de périphériques informatiques Logitech a procédé à plusieurs acquisitions depuis le début de l’année sans les avoir communiquées. «Les rachats que nous avons réalisés récemment n’étaient pas suffisamment grands pour que nous soyons obligés de les divulguer», a indiqué son directeur général (CEO) Bracken Darrell dans un entretien paru vendredi dans L’Agefi.

«Nous en avons fait trois au cours du dernier trimestre, pour une dépense totale d’environ 42 millions de dollars», a précisé le dirigeant, se gardant toutefois de fournir plus de détails.

«Vous en entendrez bientôt parler, au fur et à mesure que nous les déploierons», s’est contenté de répondre l’Américain, tout en laissant entendre qu’ils sont «soit dans le gaming, soit dans la vidéoconférence, soit dans la diffusion de contenu», trois domaines promettant selon lui «de belles opportunités».

Interrogé sur l’amplification du programme de rachat d’actions du groupe valdo-californien, multiplié par quatre par rapport au projet initial à 1 milliard de dollars, le dirigeant a souligné qu’avec 1,75 milliard de dollars, l’entreprise dispose de plus de liquidités qu’elle n’en a jamais eues. «Si nous avons généré plus d’un milliard de dollars l’an dernier, nous nous attendons à continuer d’engranger des surplus de trésorerie», a-t-il poursuivi.

Rappelant que le cours de Logitech a plus que doublé en une année, et que le groupe dispose de suffisamment de moyens pour mettre en oeuvre ses objectifs au niveau des acquisitions et dans le versement d’un dividende – en hausse de 10% pour l’exercice écoulé – Bracken Darrell estime «logique de réduire le nombre d’actions disponibles, pour que celles qui restent valent encore plus».

Face à la pénurie mondiale de semi-conducteurs, le dirigeant se veut optimiste: «nous ferons au moins aussi bien que nos compétiteurs pour nous assurer un approvisionnement», à la faveur notamment de la diversification de la palette de produits. Evoquant sa dixième année à la tête de l’entreprise fondée en 1981, le dirigeant s’est dit «prêt à rempiler pour dix années de plus».

A lire aussi...