Les cryptodevises ne doivent pas être considérées comme monnaies

AWP

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Le vice-président de la Banque nationale suisse (BNS), Fritz Zurbrügg a évoqué l’optimisme économique au niveau mondial, qualifiant la conjoncture mondiale de synchronisée, chose encore impensable il y a tout juste une année.

Les cryptodevises ne peuvent pas être considérées comme des monnaies, a affirmé le vice-président de la Banque nationale suisse (BNS), Fritz Zurbrügg, mercredi soir lors d’une rencontre organisée à Lugano par le Corriere del Ticino.

«Il ne s’agit pas de vraies unités de valeur en raison de leur volatilité, mais elles peuvent être des investissements, un peu comme ceux réalisés avec les bulbes de tulipe», en référence à la tulipomanie néerlandaise au XVIe siècle, considérée comme la première bulle spéculative de l’histoire.

Le dirigeant a ensuite évoqué l’optimisme économique au niveau mondial, qualifiant la conjoncture mondiale de «synchronisée, chose encore impensable il y a tout juste une année». Et de rappeler que par le passé, les prévisions trop optimistes avaient dû par la suite être revues à la baisse.

Concernant l’économie helvétique, il a reconnu que les statistiques agrégées, qui dressent un portrait positif de la situation, cachent parfois les problèmes que connaissent certains secteurs. C’est le cas notamment du commerce de détail en raison du franc fort.

Interrogé sur le calendrier des banques centrales pour mettre fin aux politiques monétaires ultra-expansives, M. Zurbrügg a botté en touche. «Le risque est que la normalisation ne puisse pas être aussi graduelle que souhaité, parce que l’inflation reprend plus que ce que l’on croit, ce qui pourrait avoir des conséquences pour les marchés financiers».