Le plastique à usage unique banni de la Ville de Genève dès 2020

AWP

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Cette mesure vise à «protéger notre écosystème», explique Guillaume Barazzone qui se défend de vouloir «interdire pour ennuyer».

Dès le 1er janvier 2020, la Ville de Genève bannira le plastique à usage unique pour les activités qu’elle autorise sur son domaine public. Cette mesure vise à «protéger notre écosystème», explique Guillaume Barazzone qui se défend de vouloir «interdire pour ennuyer».

«Elle touchera les terrasses d’établissements publics, les food trucks, les pavillons glaciers ou de souvenirs, ainsi que toutes les manifestations, stands et événements», détaille le magistrat chargé de l’Environnement urbain et de la Sécurité lors d’un entretien diffusé mardi dans la Tribune de Genève. Pailles, couverts, gobelets et autres contenants jetables sont concernés.

Le démocrate-chrétien espère «vraiment que les exploitants joueront le jeu». D’autant que ceux-ci sont désormais avertis et ont le reste de l’année pour se préparer. Mais dans le cas, où certains ne respecteraient pas ces nouvelles normes, ils «s’exposeront à une amende administrative. Selon la gravité des faits, nous pourrons aller jusqu’à retirer la permission d’utilisation du domaine public, notamment en cas de récidive», signale Guillaume Barazzone.

La Ville de Genève emboîte ainsi le pas à l’Union européenne qui va interdire une série de produits en plastiques à usage unique dès 2021. Une mesure que le Conseil fédéral a décidé en juin 2018 de ne pas suivre. Le gouvernement privilégie des solutions venant des milieux économiques eux-mêmes.

En mars, le canton de Genève a lui interdit la distribution gratuite de sacs en plastique pour endiguer la pollution par les résidus de plastique, notamment dans le lac Léman. Selon une étude commandée par l’Association pour la sauvegarde du Léman (ASL) et publiée en décembre, environ 50 tonnes de déchets plastiques sont rejetées dans ce grand lac chaque année.