Le fonds américain GIP reste candidat au rachat du nouveau Suez

AWP

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Selon un contrat de principe signé entre Suez et Veolia, Ardian et GIP auraient pu reprendre chacun 20% du futur Suez, mais le premier a finalement décidé de se retirer.

Le fonds américain GIP a indiqué mardi à l’AFP qu’il restait candidat au rachat du nouveau Suez, le futur groupe prévu par l’accord de rapprochement entre Suez et Veolia.

«GIP confirme qu’il reste mobilisé sur le nouveau projet Suez. Il précisera ses intentions prochainement dans le respect du corps social de la société», a indiqué un porte-parole du fonds, qui était déjà candidat au rachat de Suez au sein d’un consortium formé avec le fonds français Ardian.

Selon le contrat de principe signé le 11 avril entre Suez et Veolia, Ardian et GIP auraient pu reprendre chacun 20% du futur Suez, mais le premier a finalement décidé de se retirer.

Les deux frères ennemis de l’eau et des déchets se sont donné jusqu’au 14 mai pour formaliser leur accord, ce qui inclut la définition du tour de table du futur Suez.

Outre les 20% chacun pour GIP et Ardian, ils avaient prévu 40% pour le fonds français Meridiam, le reste partant à la Caisse des dépôts (CDC) et aux actionnaires salariés.

Après le départ d’Ardian, Meridiam a déclaré être prêt à acquérir au-delà de 40%.

«Les discussions se poursuivent dans un climat serein et volontaire de notre part», a indiqué mardi un porte-parole de Meridiam.

Par ailleurs, selon L’Obs, le groupe allemand Remondis, spécialisé dans l’eau et le traitement des déchets, a également adressé à la direction de Suez une «expression d’intérêt».

Suez n’a pas souhaité commenter cette information mardi.

Le 11 avril, au terme de plus de sept mois de bataille, les dirigeants de Veolia et de Suez se sont finalement entendus pour que le premier absorbe une bonne part du second et forme un «champion» de l’eau et des déchets pesant quelque 37 milliards d’euros.

L’accord de principe prévoit le maintien d’un Suez représentant près de 7 milliards d’euros de revenus, soit moins de la moitié du groupe actuel, avec des activités surtout concentrées sur la France.

Veolia avait racheté début octobre auprès d’Engie 29,9% de Suez, avant de lancer une OPA sur le reste des parts, au grand dam de son rival assiégé.

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