Le dollar stable dans un marché rassuré par la trêve Iran-Israël

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Vers 12h10, le dollar grignote 0,08% à l’euro, à 1,1599 dollar, et grappille à peine 0,03% face à la devise britannique, à 1,3610 dollar.

Le dollar est stable mercredi: rassurés par la trêve entre l’Iran et Israël, les investisseurs attendent une prise de parole du gouverneur de la Banque centrale américaine (Fed), qui pourrait préciser ses intentions sur d’éventuelles futures baisses de taux.

Avec la diminution des craintes sur l’approvisionnement en pétrole et le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël imposé par Donald Trump mardi, «la prime de risque géopolitique s’est largement dissipée pour le dollar», considéré comme une valeur refuge, résume Stephen Innes, de SPI AM.

«L’attention se porte à nouveau sur la macroéconomie américaine», selon l’analyste.

Vers 10H10 GMT (12H10 à Paris), le dollar grignotait 0,08% à l’euro, à 1,1599 dollar, et grappillait à peine 0,03% face à la devise britannique, à 1,3610 dollar.

Lors de son deuxième jour d’audition par des parlementaires américains mercredi, le patron de la Fed Jerome Powell aura l’occasion de clarifier ses commentaires de la veille, qui avaient fait s’enfoncer le dollar et porté l’euro et la livre à des sommets depuis 2021 et 2022, respectivement, face au billet vert.

M. Powell a assuré mardi qu’il ne voyait «pas d’urgence» à baisser les taux de la Fed, après que deux autres responsables de l’institution monétaire se sont récemment montrés ouverts à une coupe en juillet.

Mais en l’entendant dire que «de nombreuses voies étaient possibles» le marché a estimé qu’une baisse des taux restait envisageable, constate Jane Foley, analyste chez Rabobank, interrogée par l’AFP.

Si Jerome Powell fait machine arrière mercredi sur cet apparent signal d’ouverture, cela pourrait bénéficier au dollar, note M. Innes.

«Une baisse des taux en juillet serait précipitée, car les incertitudes commerciales ne seront pas levées d’ici là», estime pour sa part Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank.

Elle note que «les droits de douane qui entreront en vigueur en juillet - ou août - ne se répercuteront sur les prix à la consommation qu’à l’automne au plus tôt».

Des chiffres sur le marché immobilier américain de mai sont aussi attendus plus tard dans la séance.

Les cambistes attendent également dans la semaine la dernière estimation du PIB des Etats-Unis au premier trimestre, l’indice d’inflation PCE pour mai, et des interventions d’autres responsables de la Fed.

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