La Suisse aime le télétravail

Communiqué, Steiner

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Avant même l’obligation du télétravail, 39% des répondants bénéficiaient déjà de la possibilité de travailler à distance, révèle le «Steiner Office-Barometer».

Avec la fin du télétravail obligatoire, favorise-t-on le retour au bureau ou préfère-t-on rester chez soi? Idéalement les deux! C’est ce que révèle le «Steiner Office-Barometer», une étude à large échelle. 9 répondants sur 10, pour qui le télétravail serait en théorie possible, souhaiteraient continuer à travailler de chez eux à l’avenir. Mais nombre d’entre eux veulent malgré tout pouvoir retourner en partie au bureau – dans l’idéal, dans des locaux bénéficiant d’une situation centrale et avec leur propre place de travail.

Avec le recul du nombre de cas de coronavirus, le Conseil fédéral pourrait prochainement lever l’obligation de télétravail. Cela va-t-il dans le sens ou à l’encontre des attentes? Comme le révèle l’étude menée par Steiner en Suisse alémanique et en Suisse romande auprès de plus de 1000 personnes actives, 9 répondants sur 10 travaillant actuellement à distance ou qui le pourrait en théorie se déclarent favorables au télétravail. Beaucoup indiquent toutefois regretter les interactions sociales au bureau.

Les responsables découvrent les avantages du télétravail

Il est intéressant de noter qu’avant même l’obligation du télétravail, 39% des répondants bénéficiaient déjà de la possibilité de travailler à distance. Actuellement, une proportion à peine plus élevée, soit 48%, travaillent depuis chez eux – sur un potentiel maximum de 56%. De manière générale, les gens en zone urbaine et travaillant pour de grosses entreprises tendent plus à faire appel au télétravail que ceux des régions rurales et des employés de PME. Actuellement, les cadres dirigeants (51%) et les membres de la direction (61%) notamment recourent beaucoup au télétravail et en apprécient visiblement les avantages. Ils étaient respectivement à peine 42% et 37% avant la pandémie.

Dans un contexte où les jeunes souhaitent de plus en plus travailler de chez eux, une offre de télétravail pourrait à l’avenir s’avérer un avantage clé en matière de recrutement. Parmi les répondants qui peuvent travailler à distance, deux-tiers (65%) sont employés en zone urbaine. Quatre sur cinq (81%) travaillent pour un employeur disposant de ses propres bureaux.

Les salariés veulent le meilleur des deux mondes

Le télétravail est incontestablement très demandé. Pour autant, nombre de répondants ne veulent pas renoncer à un poste de travail fixe au bureau. Les deux tiers d’entre eux en disposent actuellement. La situation centrale du lieu de travail reste importante pour la majorité des répondants, même s’ils ne s’y rendent pas quotidiennement. De nombreux employés veulent en fait le meilleur des deux mondes: la liberté qu’offre le télétravail, tout en conservant leur environnement familier au bureau.

Que signifient ces attentes pour la construction de nouveaux immeubles d’habitation et commerciaux, en ville comme en périphérie? Les lieux de travail centraux et citadins resteront recherchés, alors que les bureaux situés en périphérie feront sans doute face à une demande moindre. Les concepteurs devront donc faire appel à une plus grande créativité dans les solutions proposées. En revanche, avec la généralisation du télétravail, les lieux de résidence périphériques pourraient voir augmenter leur attractivité.

Une étude représentative de plus de 1000 répondants

L’étude a été réalisée pour le compte de Steiner SA par Marketagent.com Suisse SA, du 7 au 13 avril 2021. Elle s’appuie sur plus de 1000 interviews en ligne, auprès de personnes actives sur Internet et dans la vie professionnelle de 18 à 75 ans et basées en Suisse et comprend 27 questions.

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