La Libra peut coexister avec les monnaies numériques officielles

AWP

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«La Libra est conçue pour faciliter la conformité avec les régimes de protection anti-blanchiment», relève l’association Libra.

L’association Libra, qui chapeaute le projet de monnaie dématérialisée éponyme prévu par Facebook pour l’année prochaine, reconnaît l’importance de la stabilité du système financier global, dans une réponse aux ministres des finances du G7 qui se sont exprimés sur la question jeudi à Washington. Elle va collaborer avec les instances de régulation.

«La Libra (le nom de la nouvelle monnaie numérique que va lancer le réseau social californien) est conçu pour faciliter la conformité avec les régimes de protection anti-blanchiment et les procédures KYC («know your customer») destinées à évaluer l’origine des fonds, relève un communiqué publié vendredi par l’association.

Le projet n’a nullement l’intention «de s’attaquer à la souveraineté nationale en matière de politique monétaire». L’association, basée à Genève et qui rassemble 21 entreprises internationales pour démarrer, a été créée pour exploiter le potentiel offert par les nouvelles technologies pour améliorer l’accès aux services financiers et réduire les coûts «pour des milliards de personnes», précise le texte.

Le G7, se félicite l’association, reconnaît que les «stablecoins» comme la Libra (soit des monnaies numériques adossées à des devises traditionnelles) représentent l’avenir des monnaies numériques, car elles renforcent la fiabilité des paiements et éliminent la volatilité.

«La Libra peut parfaitement cohabiter avec les monnaies numériques émises par les banques centrales», précise le communiqué, en mettant en avant les innovations en Chine en la matière.

Réunis jeudi à Washington, les ministres des finances du G7 avaient prévenu qu’aucun projet de monnaies numériques stables ne devrait être lancé tant que les problèmes et les risques juridiques, réglementaires et de surveillance n’auront été réglés de manière adéquate», selon un communiqué de la présidence française du G7, qui reprenait les recommandations d’un rapport.

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