La confiance des consommateurs demeure faible en janvier

AWP

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Les ménages font néanmoins preuve d’un clair regain d’optimisme s’agissant de l’évolution future de l’économie dans son ensemble.

Le moral des ménages suisses demeure faible en janvier, assombri par des inquiétudes persistantes concernant l’évolution de leur situation financière. Cependant la confiance est à la hausse pour ce qui concerne l’économie et le marché du travail.

Avec une valeur de -9 points en janvier après -10,3 points en octobre, l’indice du climat de consommation continue à s’afficher en dessous de sa moyenne à long terme (-5 points), sans évolution marquante depuis le début de 2019, annonce mercredi le Secrétariat d’Etat à l’Economie (Seco).

Les ménages font néanmoins preuve d’un clair regain d’optimisme s’agissant de l’évolution future de l’économie dans son ensemble. Le sous-indice correspondant s’est inscrit à -7 points contre -19 points précédemment, et il est ainsi au-dessus de la moyenne qui est de -9 points, précise le communiqué.

«Cela laisse présager une croissance économique plus ou moins dans la moyenne», relève le Seco.

Par ailleurs, les attentes des ménages suisses relatives au marché de l’emploi se sont elles aussi améliorées, en accord avec l’amélioration escomptée de l’économie : le sous-indice de l’évolution attendue du chômage a reculé de 48 à 33 points.

«Les personnes interrogées s’attendent donc à ce que la situation demeure favorable sur le marché du travail», interprète l’enquête.

Cependant les ménages restent malgré tout préoccupés par leur situation financière, ce qui explique que le climat de consommation soit toujours globalement morose. Tant le sous-indice relatif à la situation financière passée (-14 points) que celui portant sur la situation financière future (-8 points) sont clairement en dessous de leur moyenne respective (-7 et +2 points).

Les attentes des foyers suisses se sont ainsi dégradées par rapport au trimestre dernier où une amélioration s’était esquissée.

L’enquête relève également que les Suisses s’attendent à ce que les prix s’inscrivent en hausse, ce qui expliquerait le regain d’inquiétude des ménages pour leur propre situation financière alors qu’ils se disent plus confiants quant à l’évolution de l’économie et du marché du travail, pensent les auteurs de l’étude.

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