France: la BdF réduit légèrement ses prévisions de croissance

AWP

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Pour l’année prochaine, la Banque de France ne table plus que sur une progression de 1,3% du PIB.

L’économie française devrait croître de 1,3% en 2020, selon les dernières projections révisées à la baisse mardi par la Banque de France, qui maintient inchangées par rapport à juin ses prévisions pour 2019, à 1,3%, et pour 2021, à 1,4%.

La vigueur des créations d’emplois depuis le début de l’année et les importants gains de pouvoir d’achat des ménages compensent un environnement international dégradé, selon la banque centrale qui reconnaît que ses projections sont soumises à «des aléas importants et négatifs sur le plan extérieur», dont le Brexit.

La Banque de France prévoyait jusque-là une croissance de 1,4% en 2020.

«La croissance de l’activité en France s’est installée sur un rythme assez stable depuis mi-2018» et le pays «affiche ainsi une résilience plus marquée que d’autres économies de la zone euro, notamment de l’Allemagne où l’activité progresse de seulement 0,4% sur un an à mi-2019», selon un document de l’institution.

Depuis le début de l’été, l’intensification de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, l’incertitude persistante sur les modalités du Brexit et le ralentissement allemand ont pesé sur les perspectives de la croissance, dont les composantes intérieures sont en revanche assez bien orientées.

«Du côté consommation des ménages et investissement total (public+entreprises+ménages) on a plutôt une révision à la hausse», a expliqué lors d’un point de presse Olivier Garnier, directeur général en charge des études à la Banque de France.

Ainsi les créations nettes d’emplois projetées pour l’année 2019 s’élèvent-elles désormais à 271.000, soit 122.000 de plus que prévu en juin.

Le pouvoir d’achat par habitant devrait lui progresser de 2,3% cette année, dont 0,7 point de pourcentage lié aux mesures prises par le gouvernement à la suite du mouvement des «gilets jaunes», a expliqué M. Garnier.

Cette hausse devrait ralentir à 1,4% en 2020 puis à 1,1% en 2021, prévoit la banque centrale.

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