Croissance attendue en production et commerce des denrées alimentaires mondiales

AWP

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Parmi les céréales, le maïs, après une année tendue, devrait afficher une production record sur la campagne 2025-26, portée par le Brésil, l’Union européenne et les Etats-Unis, tout comme le riz et le sorgho.

Céréales, viande, lait... La production et les échanges mondiaux des principales denrées alimentaires présentent cette année des perspectives de croissance «relativement optimistes», à l’exception du sucre, indique la FAO dans des projections publiées jeudi.

La publication de ce rapport intervient sur fond de détente de l’inflation et de maintien de la croissance économique mondiale. Pour autant, «tensions géopolitiques, incertitudes liées aux décisions politiques et potentielles mesures de rétorsion, pourraient affecter négativement les projections», en plus des inconnues climatiques, prévient l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture.

Parmi les céréales, le maïs, après une année tendue, devrait afficher une production record sur la campagne 2025-26, portée par le Brésil, l’Union européenne et les Etats-Unis, tout comme le riz et le sorgho.

Concernant le blé, première céréale consommée par l’homme, la croissance de la demande, avec un rebond de l’Asie, devrait légèrement dépasser celle de la production, amenant à puiser dans les stocks. Les prix mondiaux du blé, qui ont commencé la saison en deçà de la moyenne des cinq dernières années, pourraient s’en trouver soutenus, note la FAO.

La production mondiale de viande devrait croître «modestement» en 2025, tirée par la forte demande de poulet. Globalement, la demande à l’import et une offre resserrée pourraient contribuer à accroître encore les prix mondiaux, estime le rapport.

La production laitière devrait continuer à augmenter, notamment en Asie et en Amérique du sud. Cependant des prix élevés pourraient contribuer à ralentir la demande.

Du côté des poissons et autres produits aquatiques, l’offre est attendue à +1,5% en 2025, l’aquaculture assurant l’essentiel de cette croissance. Droits de douane, coûts opérationnels, volatilité des taux de change... entretiennent une tendance à la hausse des prix.

En revanche la production de sucre issue de la campagne 2024/25 devrait reculer, tout comme les échanges mondiaux, du fait d’une offre moindre de la part des grands pays exportateurs, le Brésil et l’Inde, liée à la sécheresse.

Globalement, la facture mondiale des importations alimentaires a approché 2.100 milliards de dollars en 2024, soit une hausse de 3,6% par rapport à 2023 due au renchérissement de certaines matières (café, cacao, thé), des coûts d’importation accrus pour les fruits et légumes ainsi que pour la viande.

Le repli, pour la 2e année consécutive, du coût des oléagineux et des céréales, poste particulièrement important pour les pays les plus pauvres, a en revanche tempéré la hausse globale de la facture.

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