Sur douze mois, les exportations totalisent 1204,7 milliards d’euros (1303,7 milliards de francs), contre 1328,2 milliards à fin décembre 2019.
Les exportations allemandes ont reculé en 2020 de 9,3% et l’excédent commercial de 20% sur un an, en raison de l’éclatement de la crise sanitaire liée au Covid-19, selon des données publiées mardi par l’Office des statistiques.
Sur douze mois, les exportations totalisent 1204,7 milliards d’euros (1303,7 milliards de francs), contre 1328,2 milliards à fin décembre 2019, soit leur plus forte baisse depuis le creux de 18% enregistré en 2009 dans le sillage de la crise financière.
Le volume des importations a lui diminué au cours de l’année écoulée mais moins vite, de 7,1%, à 1025,6 milliards d’euros.
Il en résulte une balance commerciale qui s’est elle aussi tassée à 179,1 milliards d’euros, contre 224,0 milliards l’année précédente, selon les données brutes fournies par Destatis. Il s’agit de la quatrième baisse annuelle d’affilée.
Les fermetures temporaires des frontières et les perturbations dans la chaîne d’approvisionnement au début de la pandémie du Covid-19 lors du printemps avaient mené à un recul allant jusqu’à 30% des exportations.
Leur reprise pendant les mois d’été n’a pas suffi à rattraper le niveau d’avant crise.
Sur le seul mois de décembre, les exportations ont presque stagné, n’augmentant que de 0,1% sur un mois à 100,7 milliards d’euros, en données provisoires et corrigées des variations saisonnières.
Elles se situent ainsi en retrait de 4,6% par rapport au mois de février 2020.
Les États-Unis ont de nouveau été en 2020 le premier pays acheteur au monde de produits «made in Germany», pour 103,8 milliards d’euros (-12,5%), devant la Chine (95,9 milliards d’euros, soit -0,1%) et la France avec 91,0 milliards d’euros, en baisse annuelle de près de 15%.
En décembre, les exportations vers la Chine ont augmenté de 11,6% sur un an et de 8,4% vers les Etats-Unis, montrant le dynamisme de l’industrie malgré les restrictions liées à la seconde vague de coronavirus en fin d’année.
L’Allemagne a ainsi affiché un produit intérieur brut (PIB) en très faible hausse de 0,1% au quatrième trimestre 2020, après un bond de 8,5% au troisième trimestre.
Les restrictions se prolongent au premier trimestre de 2021 et ont poussé le gouvernement allemand fin janvier à abaisser à 3% ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour l’année en cours, contre 4,4% précédemment escompté.