Wall Street ouvre en hausse

AWP

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Le marché continue d’être rassuré sur le front du commerce. Le Dow Jones démarre sur une avancée de 0,5% à 24’388,48 points.

La Bourse de New York montait à l’ouverture jeudi alors que les craintes de voir les Etats-Unis et la Chine durcir leur guerre commerciale continuaient à s’apaiser: le Dow Jones prenait 0,51% et le Nasdaq 0,34%.

Vers 13h50 GMT, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 124,18 points, à 24’388,48 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique s’appréciait de 23,59 points, à 7’065,70 points.

L’indice élargi S&P 500 gagnait 0,31%, ou 8,30 points, à 2’652,99 points.

Après un mouvement de frayeur en début de séance déclenché par la peur d’un d’embrasement des sanctions entre les deux pays, Wall Street avait été mercredi rassérénée par l’espoir de l’ouverture de négociations: le Dow Jones avait terminé en hausse de 0,96%, le Nasdaq de 1,45% et le S&P 500 de 1,16%.

Les trois principaux indices de Wall Street avaient pourtant ouvert en baisse de près de 2%.

«Cette capacité des actions à rebondir après un important repli» alimente encore jeudi «l’élan du marché et la bonne disposition des investisseurs», estime Patrick O’Hare de Briefing.

La Bourse de New York reléguait aussi au second plan la crainte d’une véritable guerre commerciale aux conséquences potentiellement négatives pour la Chine et les Etats-Unis après l’annonce mardi et mercredi de nouveaux droits de douane sur toute une série de produits.

«Dans la mesure où il n’y a pas de calendrier pour les mettre vraiment en oeuvre et que des responsables des deux pays ont souligné leur intention de mener des négociations, il y a encore de la place pour un assouplissement de ces mesures», remarque Karl Healing de LBBW.

«Toutes les nouvelles autour des tensions commerciales sont désormais moins susceptibles de créer des risques pour le marché des actions et pour l’économie, au moins pour le mois d’avril», estime-t-il.

Les indices étaient aussi aidés par la progression de certaines valeurs stars de la technologie, un secteur fortement chahuté ces dernières semaines.

Facebook en particulier montait de 2,72% au lendemain d’une nouvelle intervention de son patron Mark Zuckerberg, engagé dans une contre-offensive politique et médiatique pour convaincre les utilisateurs que le site a pris conscience de sa responsabilité après le scandale autour de la fuite de données personnelles d’utilisateurs.

Le marché obligataire se tendait un peu: le taux d’emprunt à 10 ans des Etats-Unis montait à 2,813% contre 2,803% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,052% contre 3,036%.
 

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