Wall Street oscille autour de l’équilibre après un record pour le Nasdaq

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Le Dow Jones cède 0,05%, le Nasdaq, à dominante technologique, grappille 0,03% et l’indice élargi S&P 500 stagne à 0,00%.

La Bourse de New York oscillait autour de l’équilibre mardi après un record pour le Nasdaq la veille, en attendant les statistiques du marché de l’emploi américain cette semaine et suivant une intervention de Jerome Powell, le président de la Fed.

L’indice Dow Jones cédait 0,05%, le Nasdaq, à dominante technologique, grappillait 0,03% et l’indice élargi S&P 500 stagnait (0,00%), vers 14H33 GMT.

La veille, le Dow Jones avait grignoté 0,13% à 39'169,52 points, le Nasdaq avait gagné 0,83% se hissant à un nouveau sommet à 17'879,30 points, et le S&P 500 avait avancé de 0,27% à 5.475,09 points.

Cette semaine sera écourtée à la Bourse de New York, le marché fermant tôt à 13H00 locales (17H00 GMT) mercredi puis observant le jour de la fête nationale jeudi 4 juillet.

Le chiffre important de la semaine sera vendredi avec les créations d’emplois et le taux de chômage pour juin. Les analystes s’attendent à une détente du marché de l’emploi avec moins d’embauches et un taux de chômage stable à 4%.

Mais à l’ouverture, les investisseurs se focalisaient sur les propos de Jerome Powell, le patron de la Fed, qui participe avec Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne,au forum annuel de la BCE à Sintra, au Portugal.

Le patron de la Fed a répété que si l’inflation avait fait «des progrès», l’institution monétaire «attendait d’avoir davantage confiance» dans le ralentissement de la hausse des prix «avant de commencer à assouplir la politique monétaire».

Il a souligné que «plus qu’avant», les risques sont partagés pour la banque centrale entre la crainte de réduire les taux trop vite et celle d’attendre trop longtemps.

Sur le marché obligataire, les rendements à dix ans se détendaient à 4,41% contre 4,46% lundi.

A ce stade, les investisseurs estiment qu’il y a près de 70% de chances qu’une baisse des taux de la Fed intervienne en septembre. «D’ici là, il y aura trois rapports sur l’emploi, l’inflation et des données sur la croissance», a souligné Art Hogan de B. Riley Wealth Management.

Tesla s’envolait de 7,20% alors que le constructeur électrique a livré 443'956 véhicules au deuxième trimestre, plus que ne l’envisageaient les analystes.

Son concurrent Rivian, spécialisé dans les pick-up et trucks électriques, gagnait 4,35% après avoir lui aussi dépassé les attentes du marché pour ses livraisons de véhicules au deuxième trimestre.

Les laboratoires Eli Lilly (-3,31%) et Novo Nordisk (-3,37%) chutaient à Wall Street alors que le président américain Joe Biden a dénoncé «les prix impensablement élevés» des médicaments contre le diabète et l’obésité de ces compagnies pharmaceutiques.

«Si les groupes pharmaceutiques refusent de baisser sensiblement les prix des médicaments sous prescription dans notre pays et s’ils refusent de mettre fin à leur cupidité, nous y veillerons nous mêmes», a déclaré le président américain dans une tribune publiée dans USA Today.

La start-up a livré 13'790 véhicules au deuxième trimestre et a confirmé ses objectifs de production annuels à 57'000 unités.

L’entreprise de médias et divertissement Paramount Global (CBS, MTV, Nickelodeon), qui fait l’objet de convoitises depuis de nombreux mois, serait en discussion avec le milliardaire entrepeneur Barry Diller. L’action Paramount Global prenait 2,17%.

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