Les marchés européens en hausse après des indicateurs US

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Paris termine en légère progression de 0,21%, Londres avance de 0,57% et Francfort de 0,72%. A Zurich, le SMI monte de 0,78%.

Les actions grappillent du terrain jeudi et les taux se détendent nettement sur le marché obligataire, soulagés notamment par le repli de l’inflation du côté des producteurs aux Etats-Unis en avril.

Sur un mois, l’indice des prix à la production (PPI) a reculé de 0,5%, après une stabilisation au mois de mars (variation revue à la hausse), d’après les données du département du Travail.

Ces données ont pris à revers les analystes, alors que le consensus publié par briefing.com anticipait une hausse de 0,3% sur la période.

Du côté du consommateur américain, moteur de la croissance économique du pays, l’indice mesurant les ventes au détail a établi une légère hausse en avril, grâce aux matériaux de construction et de jardinage, et ce malgré l’entrée en vigueur des droits de douane imposés par l’administration Trump durant le mois.

C’est toutefois légèrement en-deçà des attentes, les analystes ayant anticipé une hausse de 0,2%, selon le consensus publié par briefing.com.

«L’inflation montre des signaux de ralentissement et les taux obligataires baissent, pointant vers la possibilité pour la banque centrale américaine de baisser ses taux» au cours de l’année, commente Nicolas Forest, responsable des investissements au sein de la société Candriam.

Le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans évoluait à 4,46% vers 16H00 GMT, contre 4,53% à la clôture la veille. En Europe, son équivalent allemand était à 2,62%, contre 2,70% mercredi.

Du côté des actions, la Bourse de Paris a terminé en légère hausse de 0,21%, Londres a avancé de 0,57%, Francfort de 0,72%. A Zurich, le SMI a gagné 0,78%.

A Wall Street, vers 16H00 GMT, l’indice élargi S&P 500 prenait 0,22% et le Dow Jones 0,30%, tandis que le Nasdaq reculait légèrement de 0,12%.

Les marchés d’actions montrent des signaux d’essoufflement après un mouvement de hausse ces dernières semaines, ayant permis d’effacer les pertes accumulées après le 2 avril, date de l’entrée en vigueur des droits de douane réciproques de l’administration Trump.

Depuis le point le plus bas touché en avril, les marchés européens ont nettement rebondi: l’indice paneuropéen Stoxx Europe 600 a, sur cette période, regagné plus de 15%. Le S&P 500 américain reprenait quant à lui plus de 18%.

JD Sports recherché

Le groupe de vêtements et accessoires de sports britannique JD Sports Fashion a terminé en hausse de 1,38% à Londres, «poursuivant une série de dix séances consécutives de gains et atteignant son plus haut niveau depuis le 31 décembre», souligne Patrick Munelly, analyste de Tickmill Group.

«Cette hausse fait suite à des informations selon lesquelles Dick’s Sporting Goods», une chaîne américaine de boutiques d’équipement sportif, «serait sur le point de conclure un accord pour racheter Foot Locker» pour plus de 2 milliards de dollars, a-t-il détaillé.

A Wall Street, Foot Locker s’envolait de 85,05% vers 16H00 GMT, tandis que Dick’s Sporting Goods plongeait de 13,65%.

UnitedHealth dégringole

L’assureur américain UnitedHealth, dans la tourmente depuis plusieurs mois, est visé par une enquête pour fraude potentielle par les autorités américaines, selon le quotidien économique Wall Street Journal.

Le titre chutait de 14,59% à Wall Street vers 16H00 GMT.

Pétrole en baisse

Les cours du pétrole baissait après que Trump a laissé entrevoir un accord sur le dossier du nucléaire iranien, susceptible de faciliter les exportations de pétrole de Téhéran.

Vers 16H00 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord reculait de 2,74% à 64,28 dollars et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, baissait de 2,79% à 61,39 dollars.

Côté changes, le dollar se stabilisait face à la monnaie unique (+0,09%) à 1,1185 dollar pour un euro.

Le bitcoin baissait de 1,30% à 103.277 dollars.

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