Les marchés européens confirment leur enthousiasme

AWP

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A Francfort, le Dax a une nouvelle fois signé un record en clôture, prenant 0,40% à 14’437,94 points. Paris a progressé de 0,37%, Londres de 0,17% et Milan de 0,57%. A Zurich, le SMI a gagné 0,25%. 

Les places boursières européennes ont accru leurs gains mardi, suivies par Wall Street, sur fond d’espoir de reprise économique et d’apaisement sur le front obligataire

A Francfort, le Dax a une nouvelle fois signé un record en clôture, prenant 0,40% à 14’437,94 points. Paris a progressé de 0,37%, Londres de 0,17% et Milan de 0,57%. A Zurich, le SMI a gagné 0,25%. 

Au même moment, à Wall Street, le Nasdaq s’envolait au lendemain d’une journée difficile pour les valeurs technologiques (+3,47%). Le Dow Jones prenait 0,97% et l’indice élargi S&P 500 +1,89%.

Sur le marché obligataire, les rendements des emprunts à dix ans refluaient aux Etats-Unis comme en zone euro.

«Le repli des rendements souverains a agi comme un feu vert au mouvement haussier sur les actions», analyse David Madden, chez CMC Markets.

La tendance positive est, selon lui, alimentée par les perspectives d’adoption définitive du plan d’aide de 1.900 milliards de dollars voulu par Joe Biden et les espoirs liés à la reprise économique. 

Le Congrès américain avançait vers l’adoption définitive dès mercredi de ce méga-plan, priorité du début de mandat du démocrate, qui devrait avoir un impact considérable sur la croissance.

L’OCDE a fortement revu à la hausse, à 5,6%, sa prévision de croissance mondiale en 2021, tablant sur les effets conjugués du plan de relance américain et de la vaccination, dans ses perspectives intermédiaires publiées mardi.

Par ailleurs, en zone euro, la chute du produit intérieur brut (PIB) a été légèrement moins forte que prévu en 2020, à - 6,6% contre -6,8% annoncé initialement, selon des chiffres révisés publiés mardi par l’Office européen des statistiques Eurostat.

Dans le même temps, certains investisseurs craignent que le redémarrage de l’économie mondiale ne se traduise par une surchauffe inflationniste.

Les bancaires s’essoufflent 

Après avoir nettement progressé lundi, les valeurs bancaires ont réagi négativement au repli des rendements obligataires: Société Générale a perdu 2,37% à 21,81 euros, BNP Paribas 1,24% à 52,59 euros et Crédit Agricole 1,51% à 12,38 euros.

A Francfort, Deutsche Bank a reculé de 2,88 % à 10,71 euros et Commerzbank de 2,58 à 5,67 euros.

Le Nasdaq donne du tonus aux tech 

Worldline (+3,31% à 74,96 euros), Capgemini (+3,15% à 143,90 euros) et Atos (+1,73% à 64,64 euros) menaient la danse, dans le sillage de l’indice américain Nasdaq qui regroupe les grandes valeurs technologiques de Wall Street. Le géant allemand des progiciels SAP a pris 1,28% à 106 euros.

Les fabricants de semi-conducteurs STMicroelectronics (+2,93% à 29,89 euros) et Soitec (+5,03% à 164,90 euros) à Paris, comme Infineon (+3,95% à 34,10 euros) en Allemagne, ont en outre bénéficié de l’annonce de l’Union européenne, qui ambitionne de produire 20% des semi-conducteurs dans le monde.

Coup de frein pour Continental 

L’équipementier automobile allemand Continental a été fustigé (-8% à 118,50 euros), après une perte de 962 millions d’euros en 2020, due aux difficultés économiques liées à la pandémie. Il s’attend aussi en 2021 à des charges additionnelles de 200 millions d’euros liées à la pénurie internationale de puces et composants électroniques qui freine la production du secteur.

Le pétrole pique du nez 

Les prix du pétrole piquaient du nez mardi après avoir navigué en territoire positif plus tôt dans la journée.

Vers 17H25 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai cédait 1,06% à Londres par rapport à la clôture de lundi, à 67,51 dollars. 

Dans le même temps, le baril américain de WTI pour avril cédait 1,52% à 64,06 dollars.

L’euro s’affichait en hausse de 0,32% à 1,19 dollar.

Le bitcoin prenait 4,20% à 54.050 dollars.

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