Les cours du pétrole perdent du terrain, malmenés par le Covid-19

AWP

1 minute de lecture

Le Brent valait 42,68 dollars vers 11h40 à Londres, en baisse de 0,97% par rapport à vendredi. A New York, le WTI perdait de 1,26%, à 40,12 dollars.

Les prix du pétrole reculaient mardi, les investisseurs étant préoccupés par l’évolution de la pandémie aux Etats-Unis et par le retour de près de 2 millions de barils quotidiens sur le marché le mois prochain.

Vers 09h40 GMT (11h40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 42,68 dollars à Londres, en baisse de 0,97% par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril américain de WTI pour le mois d’août perdait de 1,26%, à 40,12 dollars.

Les investisseurs «hésitent toujours à renforcer leurs positions au-dessus de 40 dollars le baril», constate Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.

Les prix du brut sont sous l’influence «de forces opposées», note de son côté Jeffrey Halley, de Oanda.

«D’un côté, la reprise économique en Asie et en Europe montre des signes favorables mais, de l’autre, on observe une augmentation rapide du rythme du Covid-19 aux Etats-Unis», a expliqué l’analyste dans une note.

Les Etats-Unis ont dépassé la barre des 130’000 morts du nouveau coronavirus et ont encore enregistré lundi un bilan journalier des nouvelles infections inquiétant, à près de 55’000 cas supplémentaires, selon les données de l’université Johns Hopkins, qui fait référence.

De plus, le marché se prépare à l’allègement progressif des coupes drastiques mises en place par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix alliés, dont la Russie, qui doivent passer de 9,6 millions de barils par jour (mbj) en juillet à 7,7 mbj en août, jusqu’à décembre.

Les analystes de RBC ont souligné par ailleurs que la décision de justice américaine rendue lundi au sujet de la fermeture du Dakota Access Pipeline, un oléoduc dont le tracé est contesté depuis des années par des tribus amérindiennes et des associations de protection de l’environnement, ajoutait de «l’incertitude» au marché pétrolier américain.

Dans une décision de 24 pages, le juge de Washington James E. Boasberg a estimé que le pipeline long de 1.900 kilomètres était loin de respecter les normes environnementales, notamment concernant les risques de fuite de pétrole.

A lire aussi...