Le SMI hésite à l'ouverture

AWP

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A 09h45, le SMI reculait de 0,11%, le SLI lâchait 0,02% et le SPI 0,11%. Sur les trente valeurs vedettes, treize perdaient du terrain, quinze en gagnaient et deux (ABB et Swiss Re) étaient stables.

La Bourse suisse hésitait mardi matin, oscillant entre le rouge et le vert après avoir ouvert en léger repli. Les données outre-Atlantique sont pourtant favorables, avec un net rebond des indices américains lundi. Au Japon, le Nikkei a clôturé en baisse, après avoir passé une grande partie de la séance dans le vert.

A Wall Street, le rebond de lundi est à mettre au crédit de plusieurs facteurs, parmi lesquels la baisse de la volatilité, la progression du prix du baril de pétrole et une poursuite du short squeeze (liquidation forcée des positions courtes) entamée la semaine passée, ont expliqué les analystes de Mirabaud Securities.

Quelques données macroéconomiques occuperont les investisseurs, notamment l’inflation en Grande-Bretagne en janvier. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) publiera son rapport mensuel et ses projections à fin 2018.

En France, les créations d’entreprises ont rebondi en janvier selon un rapport de l’Insee. L’institut statistique a également publié ses estimations pour les créations d’emplois dans le privé en 2017, qui ont progressé de 1,3%.

En Suisse, les prix à la production et à l’importation ont nettement progressé en janvier, de 1,8% sur un an.

A 09h45, le Swiss Market Index (SMI) reculait de 0,11% à 8812,91 points, le Swiss Leader Index (SLI) lâchait 0,02% à 1444,91 points et le Swiss Performance Index (SPI) 0,11% à 10’156,59 points. Sur les trente valeurs vedettes, treize perdaient du terrain, quinze en gagnaient et deux (ABB et Swiss Re) étaient stables.

Les bancaires évoluaient de manière dispersée. Alors qu’UBS (-0,6%) reculait largement Julius Bär (+0,1%) était en petite hausse. Credit Suisse (+0,9%) se hissait quant à lui sur la deuxième marche du podium des gagnants. Dans une prise de position, la banque aux deux voiles a balayé lundi les reproches d’investisseurs aux Etats-Unis, à l’origine d’une plainte pour défaut d’information sur les risques inhérents à des placements.

Novartis (-0,5%) s’inscrivait derrière UBS et SGS (-0,6%) comme le troisième perdants. Via sa filiale Sandoz, le géant pharmaceutique a obtenu de l’agence sanitaire américaine l’homologation pour un nouveau dosage de son Glatopa, médicament générique du Copaxone (acétate de glatiramère) produit par l’américain Teva et dédié à lutter contre la sclérose en plaques.

Les deux autres poids lourds, Roche et Nestlé (chacun -0,1%), accusaient des replis en ligne avec le marché.

Richemont (-0,1%) a déposé auprès de l’autorité de surveillance de la Bourse italienne (Consob) son offre de rachat de Yoox Net-A-Porter. Détenant actuellement 49%, le groupe de luxe genevois souhaite s’emparer de la totalité du site de vente en ligne. Swatch (-0,2%) était aussi en léger recul.

La volatile Aryzta (+2,2%) s’inscrivait en tête du classement provisoire, devant Credit Suisse et Sika (+0,9%). Adecco (+0,8%) était également en bonne forme, sans nouvelle particulière. Logitech (+0,7%) a vu son objectif de cours relevé par UBS.

Sur le marché élargi, Vontobel (-0,9%) était clairement dans le rouge malgré de bonnes prédispositions avant-Bourse. La banque a présenté des résultats légèrement supérieurs aux attentes. Pour l’exercice en cours, la direction table sur une nouvelle amélioration de la rentabilité.

Bell (-0,9%) perdait également du terrain. Le transformateur de viande a présenté des chiffres solides, grâce à ses activités à l’international.

Wisekey (+1,7%) a placé sa solution de sécurisation de la connectivité des objets auprès du groupe français Oledcomm. Ce dernier utilisera les produits du groupe genevois pour protéger ses infrastructures et écosystèmes de connexion sans fil.

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