Le pétrole soutenu par les risques géopolitiques pour l’approvisionnement

AWP

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Vers 13h20, le Brent progresse de 0,46% à 90,15 dollars et le WTI prend 0,36% à 87,08 dollars.

Le pétrole était en légère hausse mardi, soutenu par les craintes d’une expansion du conflit entre Israël et le Hamas et les risques que cela représenterait pour l’approvisionnement.

Vers 11H20 GMT (13H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, progressait de 0,46% à 90,15 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, prenait 0,36% à 87,08 dollars.

«Les inquiétudes concernant les ruptures d’approvisionnement dans un contexte d’aggravation possible du conflit au Moyen-Orient font grimper le prix du pétrole», résume Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.

Si le Levant n’est pas une région productrice de pétrole, les investisseurs craignent notamment que le conflit s’étende à l’Iran, important producteur et membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Ils notent qu’une application plus stricte des sanctions pétrolières américaines contre l’Iran, soutien de longue date du mouvement islamiste Hamas, se traduirait par une moindre offre sur le marché de la part de Téhéran.

Les dirigeants iraniens affirment toutefois ne pas être impliqués dans l’attaque lancée le 7 octobre par le Hamas contre Israël.

Les Etats-Unis ont également annoncé la semaine passée des premières sanctions pour le non-respect du plafond du prix du pétrole russe, visant deux entreprises qui auraient transporté du pétrole russe à un tarif plus élevé que les 60 dollars le baril.

Les gains étaient cependant plafonnés par la perspective d’une possible offre plus importante en provenance du Venezuela, pays disposant des plus grandes réserves de pétrole prouvées au monde, indique Carsten Fritsch, de Commerzbank.

Plusieurs médias rapportaient lundi que les gouvernements des Etats-Unis et du Venezuela ont passé un accord dans lequel Washington allègerait les sanctions contre le secteur pétrolier vénézuélien, en échange de l’organisation d’un scrutin présidentiel sous contrôle international l’an prochain, et qui devrait être dévoilé instamment.

En 2019, Washington avait rompu les relations diplomatiques et imposé un embargo pétrolier, visant à évincer du pouvoir Nicolas Maduro après les élections controversées de 2018.

Côté gaz naturel européen, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, se contractait de 3,45%, évoluant à 46,94 euros le mégawattheure (MWh), après avoir touché en fin de semaine dernière un plus haut depuis février.

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