Le pétrole soutenu par des données économiques américaines et chinoises

AWP

1 minute de lecture

Vers 11h40, le Brent valait 67,21 dollars à Londres, en hausse de 0,40%. A New York, le WTI gagnait 0,30%, à 63,65 dollars.

Les prix du pétrole étaient en petite hausse vendredi, dans la dernière ligne droite d’une semaine positive pour les cours du brut, aidés par des indicateurs économiques encourageants provenant des Etats-Unis et de Chine.

Vers 09h40 GMT (11h40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 67,21 dollars à Londres, en hausse de 0,40%.

A New York, le baril américain de WTI pour le mois de mai gagnait 0,30%, à 63,65 dollars.

«La reprise des prix sur le marché du pétrole se poursuit», a constaté Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.

Les deux références enregistrent des gains d’environ 7% sur la semaine et retrouvent des prix plus vus depuis près d’un mois.

La Chine a annoncé vendredi une hausse record de sa croissance économique au premier trimestre (+18,3% sur un an), le rythme de croissance le plus rapide depuis le début de publications trimestrielles sur le PIB en Chine en 1992.

Aux Etats-Unis, les ventes au détail ont bondi de presque 10% en mars, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont tombées au plus bas depuis le début de la crise sanitaire et la production industrielle est repartie en nette hausse, selon les données publiées jeudi.

Ces données économiques qui laissent présager d’une reprise de la consommation d’or noir sont «presque +trop belles pour être vraies+», a commenté M. Weinberg.

«Les nouvelles sanctions américaines à l’encontre de la Russie, l’un des plus grands exportateurs de pétrole au monde, devraient également avoir un effet de soutien sur les prix», a-t-il ajouté.

Le nouveau président des Etats-Unis Joe Biden a annoncé jeudi une série de sanctions financières sévères contre la Russie et l’expulsion de dix diplomates russes, suscitant l’ire de Moscou, mais a aussi renouvelé sa proposition de sommet avec Vladimir Poutine pour engager la «désescalade» des tensions.

«Bien qu’elles ne touchent pas directement le secteur pétrolier, ces mesures pourraient entraîner une hausse des coûts et une incertitude générale dans les échanges avec la Russie», a repris M. Weinberg.

Au cours de la semaine, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont par ailleurs révisé à la hausse leurs prévisions de la demande d’or noir pour cette année.

A lire aussi...