Le pétrole se maintient après les stocks américains

AWP

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Le Brent affiche une progression de 0,02% à 41,24 dollars peu après midi, tandis que le WTI fléchit de 0,20% à 39,07 dollars.

Les prix du pétrole étaient relativement stables jeudi et conservaient ainsi leurs gains acquis pendant la semaine, aidés notamment par l’annonce mercredi par l’EIA de stocks américains moins remplis que prévu.

Vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier gagnait 0,02% par rapport à la clôture de mercredi, à 41,24 dollars.

A New York, le baril américain de WTI pour décembre perdait de son côté de 0,20% à 39,07 dollars.

Les deux cours de référence affichent une hausse remarquable de plus de 15% depuis lundi et un plus bas en cinq mois touché aux premières heures de la séance asiatique.

«L’élection (présidentielle) américaine, pourtant indécise et qui pourrait conduire à une crise constitutionnelle, a poussé les investisseurs à l’achat sur le marché pétrolier», a constaté Tamas Varga, analyste de PVM.

Dans la bataille pour la Maison Blanche, le candidat démocrate Joe Biden s’est rapproché un peu plus de la victoire après avoir remporté mercredi soir deux Etats-clés face à Donald Trump.

Mais ce sont surtout «les données hebdomadaires sur les stocks de pétrole qui ont rassuré le marché», a précisé M. Varga.

Les réserves commerciales de pétrole brut ont en effet diminué la semaine dernière aux Etats-Unis, à la surprise des marchés, selon les chiffres hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) publiés mercredi.

Celles-ci se sont élevés à 484,94 millions de barils la semaine dernière, soit une baisse de 8 millions de barils. Les analystes s’attendaient au contraire à une augmentation de plus de 500.000 barils.

Enfin, les observateurs du marché estiment de plus en plus probable une intervention prochaine de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés pour limiter voire reporter la hausse de leur production prévue au 1er janvier, en réponse à la faiblesse de la demande plombée par la reprise de la pandémie de COVID-19.

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