Le FTSE MIB revient tester un support majeur à 33'000 points
Le cours du FTSE MIB a reculé avec ses pairs depuis les perspectives grandissantes d’une victoire de Donald Trump en octobre, les investisseurs craignant à juste titre une politique de Trump «pro-américaine» qui se ferait au détriment du reste du monde. En effet, l’ancien président américain a indiqué en campagne qu’il mettrait en place des tarifs douaniers généralisés et s’est par ailleurs montré particulièrement critique à l’alliance militaire de l’OTAN.
L’indice de la bourse italienne a perdu un peu plus de 6% depuis son sommet de la mi-octobre, revenant ainsi en bas du range dans lequel il oscille depuis le début du printemps. Le couple rendement/risque redevient techniquement en faveur des acheteurs en bas du range à 33'000 points et le premier objectif haussier en cas de rebond sera la borne haute du range à environ 35'000 points.
Graphique journalier du cours du FTSE MIB - niveaux clés
Trump en menace, mais les élections allemandes pourraient redonner de l’espoir
Malgré les risques que posent le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche pour l’économie européenne, en particulier pour les économies les plus exportatrices comme l’Allemagne et l’Italie, ses paroles ne devraient pas changer la tendance de fond des indices boursiers. D’autant plus que les menaces tarifaires semblent de plus en plus des leviers de négociations après la nomination de Scott Bessent au secrétaire au trésor américain, plutôt qu’une réelle politique économique.
Le plus important pour la bourse italienne restera probablement l’évolution de l’économie mondiale, en particulier de l’économie européenne. Etant donné la stagnation de l’économie européenne, les baisses des taux de la BCE devront à tout prix redynamiser le secteur privé afin de relancer l’économie européenne, d’autant plus que les gouvernements européens sont priés de réduire leurs déficits publics.
Une vague d’espoir pourrait toutefois souffler sur les marchés européens en cas de victoire du CDU/CSU en Allemagne. L’ancien parti d’Angela Merkel se montre plutôt favorable à une levée du frein à l’endettement allemand (limitée à seulement 0,35% du PIB), à la relance du nucléaire et au couple franco-allemand. Le CDU/CSU pourrait également se montrer plus favorable au rachat de Commerzbank par UniCredit, ce qui relancerait la spéculation de l’union des marchés des capitaux et d’une (très attendue) consolidation du secteur bancaire européen.
Entrée | Achat à 33'000 points |
Objectif | 35'000 points |
Stop | 32'300 points |
Ratio risque/rendement | >3 |