Un essai magistral sur l’évolution humaine sous les aspects de la biologie et de la psychologie de la connaissance et de la science pour aboutir à une analyse aigue de notre civilisation et de ses déraisons.

Le progrès économique a augmenté «la disponibilité de nos cerveaux» et «les objets de contemplation mentale» se multiplient. Vers lesquelles se dirigeront notre attention: «vers la physique quantique ou les vidéos de chats»?

Le diagnostic de Gerald Bronner n’est pas tendre d’où le titre «Apocalypse cognitive»: révélation au sens étymologique d’un monde virtuel addictif.

Aujourd’hui en France, nous consacrons sur une vie entière 11% à notre travail contre 48% en 1800. Il nous reste 89% pour tous les autres sujets et Internet et tous les écrans se sont engouffrés de cet espace libre.

Nous aurions pu croire qu’Internet serait le temple de la connaissance. Il s’avère que c’est aussi le podium de l’ignorance. Les réseaux sociaux ont permis aux «platistes – qui défendent la théorie selon laquelle la terre est plate» de tenir leur premier congrès.

La dénonciation de ce monde virtuel addictif qui nous aspire s’accompagne heureusement d’un bel exposé sur l’infini potentiel de notre espèce humaine. Cet ouvrage conforte la volonté de Montpensier Finance de consacrer ses efforts aux thématiques positives du XXI^e siècle: la recherche de solutions pour la transition climatique, l’innovation de la biotechnologie et d’une façon générale le bien-être et une «Better Life».