«Le tennis fait partie de notre ADN»

Nicolette de Joncaire

2 minutes de lecture

Le Banque Eric Sturdza Geneva Open fête sa cinquième édition. Les enjeux du tournoi avec Christine Sturdza.

Stan Wawrinka et Christine Sturdza.

Le Banque Eric Sturdza Geneva Open a eu la chance, dans un premier temps, de compter sur une « entrylist » forte de neuf joueurs classés parmi les cinquante premiers de l'ATP. Mais en raison des aléas du Circuit, l’affiche a été bouleversées dans les heures qui ont précédé le tirage au sort du tableau. Au final, le tournoi a pu présenter au public genevois le n° 5 mondial Alexander Zverev et Stan Wawrinka, soit le vainqueur du dernier Masters et un triple vainqueur de Grand Chelem. Sans oublier Grigor Dimitrov qui jouera les qualifications car son coach Andre Agassi voulait que son protégé joue le plus de matchs possibles avant Roland-Garros.

Comment en êtes-vous venus à soutenir ce tournoi?

La banque était déjà l'un des sponsors de la première édition en 2015. L'année suivante, le changement de raison sociale de la banque, devenue Banque Eric Sturdza, a été l'un des éléments qui nous ont conduit à nous investir en tant que sponsor titre. Ce tournoi qui est l'une des principales manifestations sportives de l'année, nous permet de nous ancrer encore davantage dans la ville et dans le canton de Genève. Il nous offre, par ailleurs, une formidable exposition sur le plan du marketing et il consolide également le nom de la banque dans les 101 pays qui sont touchés par sa couverture télévisée.

En quoi cet évènement est-il représentatif de votre banque?

Notre famille a toujours nourri une immense passion pour le tennis. Mon père a, pour sa part, été un joueur de premier plan. Le tennis fait vraiment partie de l'ADN de la famille Sturdza. Je dois aussi souligner que la banque est attachée à des valeurs telles que l'excellence, le dépassement de soi et la recherche de la performance que peut véhiculer un tournoi de tennis de haut niveau.

La notion de transmission est une valeur
à laquelle nous sommes pleinement attachés.
Quel regard portez-vous sur les quatre premières éditions du tournoi?

Nous avons eu le privilège de présenter au public genevois d'aussi grands champions que Stan Wawrinka, Marin Cilic, David Ferrer, Kei Nishikori, Kevin Anderson, John Isner et Fabio Fognini. De jeunes talents sont également venus à Genève comme le Russe Andrey Rublev et l'Américain Frances Tiafoe. Cette année, outre Alexander Zverev qui n'a que 22 ans, faut-il le rappeler, nous pouvons compter sur la présence du Chilien Christian Garin qui a aussi 22 ans et qui a enlevé cette année les tournois de Houston et de Munich.

Quels sont, aux yeux des joueurs, les atouts du Banque Eric Sturdza Geneva Open?

Ils évoluent dans un cadre unique. Il est difficile de trouver où que ce soit un aussi beau club que le Tennis Club de Genève. Depuis 2015, les joueurs ne cessent de vanter les charmes du tournoi: ils peuvent venir à pied de leur hôtel au parc des Eaux-Vives par le bord du lac. Ils apprécient à la fois la tranquillité du Parc des Eaux-Vives mais aussi la proximité qu'ils peuvent nouer avec le public. A la veille de Roland-Garros, ils ont compris que venir à Genève était une bonne idée pour préparer la grande quinzaine parisienne.

Vous vous attachez durant le tournoi à promouvoir le tennis auprès des jeunes. Quelles actions menez-vous cette fois-ci?

Nous avons soutenu dimanche le Village des Champions destiné aux enfants sous la férule d'Adrian Zanello. Les enfants ont pu y échanger des balles avec des joueurs du tournoi et des professeurs du TC Genève. Ils ont également été conviés à une conférence tenue par Marc Rosset, champion olympique à Barcelone en 1992. Je tiens aussi à préciser que l’ARGT organise de son côté son traditionnel Kids Day mercredi. Nous nous reconnaissons pleinement dans ce type d'actions dans la mesure où la notion de transmission est une valeur à laquelle nous sommes pleinement attachés.

Márton Fucsovics, vainqueur du Banque Eric Sturdza Geneva Open 2018.