L’immobilier de bureau et les centres commerciaux ont par contre souffert des changements induits par la pandémie, comme le télétravail, selon une étude publiée par le cabinet de conseil EY.
Malgré les remous provoqués par la pandémie de coronavirus, le marché immobilier suisse continue d’être attrayant pour les investisseurs, qui se focalisent sur le segment du logement
L’immobilier de bureau et les centres commerciaux ont par contre souffert des changements induits par la pandémie, comme le télétravail. Les domaines de la logistique et de la santé ont en revanche bénéficié d’un regain d’intérêt accru, a indiqué EY qui a interrogé 63 investisseurs actifs sur le marché helvétique.
Quelque 92% des sondés, contre 99% en 2021, estiment que la Suisse devrait rester «attrayante» cette année en matière d’investissements immobiliers, en raison de sa stabilité économique et politique.
Ils sont 68% à penser que le volume des placements va stagner à un niveau élevé, en raison du manque d’opportunités d’investissement et de la lente reprise économique. Par contre, 27% tablent sur une accélération.
L’ensemble du secteur devrait se remettre de la crise sanitaire d’ici trois ans. Quelque 70% voient dans l’hôtellerie de vacances et les appartements meublés les plus grandes opportunités de placement, tandis que 66% plébiscitent les espaces de travail partagé.
L’immobilier de bureau en périphérie va par contre rester à la traîne, 68% des sondés ne s’attendant pas à une reprise complète de ce segment. Il en va de même pour les centres commerciaux et l’hôtellerie spécialisée dans les voyages d’affaires.