La région lémanique, eldorado suisse des nouvelles constructions

AWP

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Cette partie romande se démarquera ses deux prochaines années alors que le rythme de croissance devrait être modéré dans toute la Suisse, selon le BAK.

Le bassin lémanique tire son épingle du jeu en matière de nouvelles constructions. Ces deux prochaines années, le rythme de croissance devrait être modéré dans toute la Suisse, à l’exception de cette région romande, affirme mercredi l’institut bâlois BAK.

Le dynamisme de la région lémanique s’explique par une évolution démographique et un développement économique supérieurs à la moyenne qui stimulent la construction, explique le BAK dans un communiqué. Le nouveau quartier Genève-La Praille, qui sera érigé ces prochaines années, soutiendra l’activité dans le résidentiel et les locaux commerciaux.

A l’échelle du pays, BAK prévoit un recul des nouvelles constructions en 2019 et 2020, toutefois à un niveau élevé. Le ralentissement des mises en chantier dans l’immobilier résidentiel - principal moteur du secteur - serait à l’origine de cette contraction. L’effet d’aubaine généré par la faiblesse des taux d’intérêt s’est vraisemblablement estompé.

Les économistes de l’institut bâlois tablent sur un repli de l’activité de construction de 0,4% en 2019 et 1,3% l’année prochaine. Il s’agit de la première baisse depuis 2008, précise le communiqué. A fin juin, le taux de vacance moyen de l’immobilier en Suisse affichait 1,7%, un niveau similaire à celui atteint à la fin des années 1990.

A moyen terme, soit pour la période 2021-2025, les statistiques de nouvelles constructions devraient cependant repartir à la hausse, portés par un rebond de la demande pour l’immobilier résidentiel, mais loin bien des niveaux record atteints par le passé, souligne l’institut BAK.

La recherche d’efficacité énergétique dans le domaine du bâtiment devrait également porter le secteur, avec passablement de transformations et travaux d’assainissement qui se profilent à l’horizon.

La hausse devrait être modérée entre 2021 et 2025 pour les constructions commerciales. En termes d’infrastructures, la tendance baissière de ces dernières années devrait se poursuivre, selon les économistes de BAK.

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