VP Bank a essuyé une chute de son bénéfice net en 2024. Il a plongé de 58,2% sur un an à 18,5 millions. Le dividende sera revu à la baisse, a indiqué l’établissement de Vaduz jeudi.
Ajusté d’effets non récurrents, un versement unique dans la caisse de pension ayant dû être effectué, la baisse du bénéfice s’amenuise à 37,1%, précise la banque dans son rapport annuel.
Le résultat d’exploitation a essuyé une baisse de 9,3% à 330,5 millions tandis que les charges se sont inscrites à 308,3 millions (-1,7%). Les réductions de coûts auraient été plus importantes de l’ordre de 5,2% hors effets uniques.
Les opérations d’intérêt ont rapporté 102,3 millions, accusant un repli de 23,5% en raison de la baisse des taux d’intérêt. Les revenus de commissions et services ont généré un résultat stable à 137,1 millions. Les activités de négoce ont rapporté 81,4 millions, en baisse de 4,6% sur un an et celles liés aux instruments financiers 5,1 millions.
L’afflux d’argent nouveau a totalisé 0,46 milliard de francs. Un chiffre qui ne tient pas compte de 1,2 milliard géré séparément car il s’agit principalement de fonds en lien avec des activités connectées à des clients russes. En excluant ces reflux voulus d’avoirs, l’afflux d’argent net a atteint 1,7 milliard, en hausse de 3,6%.
Grâce à l’afflux et aux évolutions du maché, les avoirs sous gestion ont progressé de 9,5% à 50,75 milliards.
Le ratio coûts sur revenus s’est détérioré à 93,3%, après 86,0%. Le nombre de postes en équivalent plein temps a reculé de 6,1% à 945 postes.
Baisse du dividende
Les actionnaires se verront proposer un dividende de 4,0 francs par titre de catégorie A et de 0,40 franc par titre de catégorie B lors de l’assemblée générale annuelle, qui aura lieu le 25 avril. Au titre de l’exercice 2023, la rétribution s’était inscrite à 5,0 francs et 0,5 franc respectivement.
Pour faire face aux deux défections au conseil d’administration, celles d’Ursula Lang et celle de Beat Graf, qui ont décidé de ne pas renouveler leur mandat, les nominations de Stephan Ochsner et Barbara Ofner ont été proposées.
Après une année 2024 consacrée à mettre en place des mesures d’efficience, la banque compte mettre l’accent sur la progression des revenus en 2025. La banque lancera des initiatives pour étoffer les activités avec les fiduciaires au Liechtenstein ainsi qu’avec les gestionnaires d’actif internationaux. Les marchés nordiques sont également dans la ligne de mire.
Avec cela, la banque pense pouvoir réduire son ratio coûts sur revenus «à un niveau compétitif» à long terme. L’afflux d’argent nouveau doit croître annuellement de 4% tandis que la progression des recettes doit atteindre entre 4 et 6%.