UBS-CS: forte pénalité prévue en cas de reprise par un tiers

AWP

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Dans le contrat d’achat de son ex-concurrent Credit Suisse (CS), le groupe bancaire UBS s’est couvert contre l’éventualité d’une contre-offre par une tierce partie.

Si un autre établissement venait tout de même à remporter la mise moyennant une offre d’achat plus élevée, le numéro un bancaire helvétique serait en droit d’exiger une compensation financière importante, selon un document d’UBS remis au régulateur boursier américain (SEC) relayé vendredi par le blog d’informations financières Inside Paradeplatz.

En cas de retrait du contrat, CS se verrait contraint de payer des frais de résiliation à hauteur de 100 millions de francs. Si une tierce partie devait l’emporter grâce à une offre plus élevée que celle d’UBS, l’acheteur éconduit serait en droit d’exiger un montant correspondant à 50% de la différence par rapport aux 3 milliards de francs proposés dans le cadre de la reprise annoncée le 19 mars.

La contre-offre devrait par ailleurs être «plus favorable aux actionnaires de CS et pas plus défavorable à la stabilité du marché financier suisse», poursuit le document. Si une telle proposition venait à être formulée, la direction de CS serait tenue d’en informer UBS afin de lui donner la possibilité d’améliorer son offre le cas échéant dans un délai de cinq jours.

En milieu de semaine, le directeur général (CEO) d’UBS Sergio Ermotti avait indiqué s’attendre à ce que la transaction soit finalisée d’ici «fin mai ou début juin». Plusieurs feux verts «en cours d’obtention» manquent encore à l’appel, de la part des Etats-Unis, mais aussi du Brésil, de l’Union européenne (UE) de l’Inde, du Japon, du Mexique et de la Corée du Sud, selon le document aux mains de la SEC.

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