Radicant, filiale de la BLKB, va fusionner avec Numarics

AWP

1 minute de lecture

Sous réserve de l’approbation des autorités compétentes, «la nouvelle structure permettra à Radicant d’élargir son offre pour les clients privés et à l’avenir de s’adresser à la clientèle PME».

La Banque cantonale de Bâle-Campagne (BLKB) annonce la fusion de sa filiale Radicant avec la fintech Numarics, spécialisée dans l’automatisation des processus administratifs pour les PME. Ni le calendrier ni les détails financiers n’ont été dévoilés.

Sous réserve de l’approbation des autorités compétentes, «la nouvelle structure permettra à Radicant d’élargir son offre pour les clients privés et à l’avenir de s’adresser à la clientèle PME», selon le communiqué paru jeudi. La fusion devrait aussi étendre la base du chiffre d’affaires et jeter les bases d’une croissance supplémentaire selon la banque, qui confirme que le seuil de rentabilité de sa filiale est toujours attendu en 2027/2028.

L’objectif est de proposer à ces deux types de clientèle «une offre entièrement intégrée de services bancaires, de placements financiers et de services administratifs». La BLKB sera l’actionnaire majoritaire, mais d’autres investisseurs pourront monter à bord. Outre la banque cantonale, les sociétés de capital-risque Founderful, FiveT, Seed X, Davidson Capital ainsi que le géant UBS qui ont déjà investi dans Numarics, participent à l’opération.

Celle-ci est «un pas important de plus dans la mise en oeuvre de notre stratégie de diversification», a assuré le président du conseil de banque Thomas Schneider.

L’actuel directeur général (CEO) de Radicant, Anton Stadelmann, prendra la tête de la nouvelle structure. Il est prévu qu’un conseil d’administration de six personnes soit partagé à parts égales entres membres de Radicant et de Numarics. Marco Primavesi, à la tête du conseil d’administration de la filiale de la BLKB, devrait assumer cette fonction pour l’entreprise fusionnée, dont le siège sera à Liestal.

Radicant, fondée en 2021, emploie 95 personnes en Suisse et au Portugal, tandis que Numarics, créée en 2020, compte 80 employés en Suisse et au Kosovo.

A lire aussi...