Sondé par le Corriere del Ticino sur une éventuelle expansion par acquisition dans le canton italophone, Eric Syz a affirmé ne pas avoir de projets «pour le moment», mais ne l’exclut pas pour le futur.
Eric Syz, directeur général (CEO) et co-fondateur du groupe bancaire qui porte son nom, estime que l’entrée en vigueur au 1er janvier de nouvelles exigences réglementaires qui imposent aux gestionnaires de fortune indépendants l’obtention d’une autorisation de la part de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), devrait se traduire par une consolidation de la branche.
Les acteurs les plus modestes devront trouver des solutions pour assumer des coûts plus élevés. «Des acquisitions ne sont pas à exclure», a confié le banquier genevois dans un entretien paru mercredi dans le Corriere del Ticino (CdT). Et d’évoquer «des sociétés spécialisées dans des marchés et secteurs spécifiques, qui deviennent intéressants du point de vue d’une acquisition».
Sondé par la quotidien tessinois sur une éventuelle expansion par acquisition dans le canton italophone, après le renforcement du pôle zurichois avec le rachat de BHA Partners, Eric Syz a affirmé ne pas avoir de projets «pour le moment», mais ne l’exclut pas pour le futur.
Présent à Lugano dès 1999, deux ans après sa fondation, et à Locarno l’année suivante, le groupe apprécie la proximité avec le marché transalpin, même si ce dernier reste difficile d’accès pour les banques suisses. «L’Union européenne a tenté de libéraliser le marché des services financiers, mais tous les pays de l’UE n’ont pas la même volonté de le faire», constate le banquier, signalant le cas notoirement «un peu plus compliqué» de l’Italie.