LBG tombe dans le rouge à cause du scandale des PPI

AWP

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Lloyds Banking Group (LBG) a dû passer dans ses comptes une provision de 1,8 milliard de livres pour couvrir les indemnisations dans cette affaire.

La banque britannique Lloyds Banking Group (LBG) a annoncé jeudi être tombée dans le négatif au troisième trimestre, avec une perte nette de 238 millions de livres, en raison d’une nouvelle charge liée au scandale d’assurances-crédit PPI.

Lloyds, l’une des plus grandes banques de détail du Royaume-Uni, avait dégagé un profit net de 1,4 milliard de livres un an plus tôt, selon un communiqué.

LBG a dû passer dans ses comptes une provision de 1,8 milliard de livres pour couvrir les indemnisations dans cette affaire de ventes forcées d’assurances-crédit qui touche l’ensemble du secteur britannique et a déjà plombé les résultats trimestriels de Barclays et RBS.

La banque avait averti début septembre de l’ampleur de cette nouvelle provision qui s’explique par un volume de réclamations record déposées par les Britanniques avant la date limite du 29 août jusqu’à laquelle ils pouvaient se faire connaître auprès de leur établissement financier.

Maintenant que l’échéance est passée, les grandes banques britanniques peuvent espérer voir le coût de cette affaire diminuer nettement après avoir plombé leurs comptes pendant des années.

«Je suis déçu que notre résultat ait été significativement affecté par une nouvelle charge liée aux PPI au troisième trimestre, du fait d’un niveau sans précédent de demandes reçues en août», a déclaré António Horta-Osório, directeur général du groupe.

Il se félicite toutefois de la résistance de son modèle d’activité et de sa stratégie consistant à miser sur le numérique. «Malgré l’incertitude économique qui se poursuit et pourrait peser sur les perspectives, nous restons bien positionnés pour aider nos clients», ajoute-t-il.

Hors coût du scandale des PPI, le bénéfice du groupe a toutefois nettement reculé de 12% à 1,8 milliard de livres, reflétant le contexte de taux bas qui rogne ses marges et une faiblesse du marché des prêts aux entreprises sur fond de ralentissement de l’économie britannique.

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