La Finma n’enquête pas sur les propos du président de Credit Suisse Axel Lehmann

AWP

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Le numéro deux bancaire helvétique a été informé par le régulateur des marchés financiers que cette dernière «ne voit aucune raison d’ouvrir une procédure régulatoire» à l’encontre de la banque.

Le gendarme des marchés financiers Finma n’a pas jugé nécessaire d’ouvrir une enquête suite aux propos du président de Credit Suisse, Axel Lehmann, sur les reflux d’argent nouveau qu’a subi la banque en fin d’année. L’examen du régulateur est donc clos.

Le numéro deux bancaire helvétique a été informé par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) que cette dernière «ne voit aucune raison d’ouvrir une procédure régulatoire» à l’encontre de la banque, a indiqué Credit Suisse vendredi dans un bref communiqué.

La Finma a de son côté affirmé avoir «mené des investigations sur d’éventuelles violations du droit des marchés financiers en lien avec les déclarations publiques du président du conseil d’administration de Credit Suisse sur les sorties de fonds de clients». Suite à son enquête, le régulateur «ne voit pas de motif suffisant pour ouvrir une procédure relevant du droit de la surveillance dans cette affaire».

Elle a cependant «fait part à la banque de ses attentes claires en ce qui concerne la communication à l’avenir».

La Finma s’intéressait aux affirmations d’Axel Lehmann sur les reflux de liquidités de la banque, qui a subi une hémorragie de capitaux en fin d’année dernière. En pleine restructuration après les affaires Archegos et Greensill, le groupe zurichois a subi l’année dernière des retraits massifs de liquidités de 123,2 milliards de francs, dont 110,5 milliards au seul quatrième trimestre.

Le régulateur cherchait à savoir dans quelle mesure M. Lehmann et d’autres cadres dirigeants de l’établissement en difficultés savaient que les clients de Credit Suisse continuaient à retirer leur argent, alors que le président avait publiquement affirmé que les reflux s’étaient taris, avait indiqué l’agence Reuters fin février.

Début décembre, Axel Lehmann avait pourtant affirmé à la radio alémanique SRF que «les sorties (d’argent) se sont stabilisées». A l’agence Bloomberg, il avait dit le même mois que les reflux d’argent avaient «quasiment cessé».

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