La Banque cantonale de Bâle-Campagne a étoffé sa rentabilité l’an dernier, dégageant un bénéfice net de 166,4 millions de francs. Le résultat net s’est ainsi bonifié de 9,1%, quand le produit d’exploitation s’est enrobé de 4,0% à 477,1 millions.

Les actionnaires se verront offrir un dividende agrémenté de 2 francs à 42 francs par titre. Le demi-canton de Bâle-Campagne percevra ainsi une contribution en hausse de 4,1 millions à 72,8 millions, garantie d’Etat comprise, indique l’établissement dans un communiqué diffusé jeudi.

Nonobstant les coups de rabot successifs sur le taux directeur de la BNS, l’établissement rhénan a enregistré une hausse de son résultat brut sur activités porteuses d’intérêt, de 2,9% à 343,2 millions. Le résultat des commissions et prestations de services a bondi de 7,5% à 92,2 millions et celui du négoce explosé de 18,8% à 29,1 millions.

Le ratio coûts/revenus déterminant le niveau de rentabilité de la banque s’est marginalement dégradé, passant de 52,4 à 53,0%.

L’afflux d’argent nouveau a représenté 898,9 millions et a contribué à l’extension de 6,2% de la masse sous gestion, représentant fin décembre 27,7 milliards. Le volume de crédits hypothécaires s’est enrobé de 1,9% à 26,2 milliards, quand les engagements liés aux dépôts de la clientèle ont gagné 2,9% à 21,6 milliards.

La direction laisse entrevoir pour l’exercice en cours une performance du même acabit que celle de l’an dernier. La filiale Radicant, désormais fusionnée avec Numarics, doit poursuivre sur la voie du franchissement du seuil de rentabilité agendé pour 2027 ou 2028.