Ingenico: bond de 32% du bénéfice net et objectifs relevés

AWP

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L’activité de terminaux de paiements booste notamment les résultats du groupe français dirigé par Nicolas Huss.

Le groupe français de solutions de paiement Ingenico a réalisé au premier semestre 2019 un bénéfice net de 80 millions d’euros, en hausse de 32%, tiré par de bons résultats commerciaux notamment dans son activité de terminaux de paiements.

Porté par ces éléments favorables, le groupe a révisé à la hausse ses objectifs financiers pour l’ensemble de l’année, prévoyant notamment désormais une croissance organique du chiffre d’affaires supérieure à 9% (environ 6% prévus initialement).

La prévision d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a été portée à 590 millions d’euros sur l’année, contre 580 millions d’euros escomptés auparavant.

En données publiées, le chiffre d’affaires d’Ingenico (1,611 milliard d’euros) a progressé de 31% (+13% en données comparables).

L’activité terminaux de paiement, le métier d’origine du groupe aujourd’hui devenu une activité mature (ses ventes avaient reculé de 4% l’an dernier) a renoué avec la croissance avec une progression de 16% (données comparables) à 705 millions d’euros, tirée par les performances du groupe au Brésil et en Asie du sud-est.

Au Brésil, «nous sommes portés par un marché très fort, qui est reparti à la fin de l’année dernière», a expliqué le directeur financier Michel-Alain Proch à des journalistes.

«Nous avons réussi à gagner des parts de marché sur nos concurrents américains et chinois du fait d’une structuration de production qui est locale et dans laquelle on a investi dès le début de cette année», a-t-il poursuivi.

«Nous avons pu augmenter très fortement notre production», prenant l’avantage face à la concurrence, a-t-il ajouté.

Le marché brésilien est toutefois très «volatil» et le groupe prévoit une stabilisation des ventes au quatrième trimestre, a-t-il prévenu.

L’activité «retail» (paiements électroniques, pour les sites marchands notamment) a connu une progression organique de 11% à 906 millions d’euros, conforme aux prévisions faites au début de l’exercice.

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